Nouvelle(s) expérience(s)...

Lun fut surpris d'entendre ce mot sortir de la bouche de Shitagau. Il n'aurait jamais penser qu'elle dirait cela à son intention. Cela le fit sourire.
Il entendit ensuite, un de ses commentaires qui le fit sourire encore une fois. Tout en étant sérieuse, elle était humouristique. Peut-être pas volontairement, mais ce genre de remarque faisait sourire Lun.
Elle fit alors un commentaire sur le Vecteur L. Il était vrai que c'était dommage, mais dans la tête de Lun, Lunderbourg réagi, donnant une info à Lun qu'il retransmit à Shitagau.

- Lundenburg me dit qu'il y a possibilité de te tester sans que tu ne risque un danger de mort... Il pourrait prélever un peu de ton ADN et faire d'autre test, dans une salle où le risque d'explosion ne risquerait pas grand chose... Il pourrait s'arranger au près de ce Ellun pour devenir le scientifique qui s'occupera de toi. Comme cela, tu pourras remplir tes heures de laboratoire obligatoires tout en t'occupant de ton post en même temps. Lunderburg te comptera comme présente... De plus, ça fera avancer ses recherches...

Lun sourit, montrant des dents blanches. Là, il ne savait comment allait réagir Shitagau. En tout cas, tout était à son avantage car même si elle occupait un post de surveillance et gardienne dans le laboratoire, elle devait avoir des heures obligatoires où elle devait être présente au laboratoire pour de multiples expériences et si Lunderburg s'occupait d'elle, elle pouvait avoir ces heures obligatoires en moins, car Lunderburg travaillerait avec son ADN, ce qui n'oblige pas sa présence mais qui compte comme si elle était présente (Pfiou.... Un peu compliqué tout ça... Lool).
Il entendit encuite la dernière phrase prononcé par Shitagau, qui le surprit. Il réfléchit cherchant à savoir pourquoi elle ne voudrait plus qu'il se rencontre, mais il ne voyait pas. Même si cela concernait la sécurité de Lundenburg, Lun ne pensait pas que Shitagau puisse avoir pitié d'un homme que ce scientifique.Peut-être était ce le fait qu'elle voulait éviter une mort certaine à Lunderburg... Mais cela était impossible, Shitagau n'était pas du genre à dire cela comme ça. Ce pouvait être le fait que de la fréquentait pouvait apporter des problèmes à Lundenburg... Mais c'était encore une fois impossible pour les mêmes raisons. Il se résigna donc à le lui demander.

- Pourquoi ne veux-tu plus qu'on se croise ?

Lun approcha sa chaise de celle de Shitagau et s'assit comme il l'avait fait un peu plus tôt, attendant sa réponse.

Shitagau était toujours assise sur la chaise, avec la même position, perdue dans le vide. La jeune femme ne remarqua pas la réaction de Lun lorsqu'elle lui avait dit merci. Elle surprenait toujours tout le monde, peut importe se qu'elle faisait...

Iinari, même si elle l'aurait fait, ne pourrait pas avoir un ton d'humour dans sa voix. Peut-être pensait-elle être drôle, peut-être pas. Ses remarques fit sourire Lun encore une fois. Cependant, son regard fixait le document entre ses mains. La jeune femme ne pensait à rien, c'était seulement qu'elle ne semblait pas complètement là... Peut-être était-ce de la fatigue ? Peut-être...

- Faites ce que vous voulez...[Elle parle au deux hommes.]... Mais sachez une chose, vous ne pourrez m'utiliser que si Ellun accepte. Dans le cas contraire, vous ressemblerez à cet homme là-bas, peu importe les risques à prendre...

La voix de la jeune femme n'avait pas changer. Elle semblait être sérieuse, mais se doutait bien que Lunderburg ferait la demande avant de tenter sa chance... Et que Lun comprendrait qu'elle ne les détestait pas, ni ne les aimait. Lorsqu'elle parla de l'invention de Lunderburg, tous deux réagirent en même temps. Lorsque la jeune femme avait dit cette phrase, elle n'était pas déçue de ne pas servir, elle faisait seulement la remarque qu'au moins, il n'avait pas essayer de la tuer. C'était plutôt une remarque amusante.

- Ce n'est pas moi qui m'inquiète...

De la manière qu'était maintenant Iinari, Lun ne pouvait apercevoir sa longue cicatrice... Comme pour lui expliquer, la jeune femme tourna sa tête et le regarda droit dans les yeux. On pouvait voir qu'il ne restait à peine qu'une égratignure qui rapetissait de plus en plus...

Avant même que Lun ou Lunderburg ne lui pose une centaine de questions, elle ajouta:

- Cela ne m'apartient pas... La régénération des mollécules, très efficace si l'on essaye de se tuer...

Shitagau insinuait plusieurs choses à la fois. Quoique le scientifique n'y aurait rien compris... Elle détourna son regard. Iinari semblait vouloir dire plusieurs choses... personne ne la comprend vraiment..., mais n'en dit pas d'avantage. Puis, la garde le fixa de nouveau et ajouta, avec un sourire narquois au visage :

- Ou de se faire tuer...

Lun sembla surpris de nouveau et cette fois-ci, Iinari le remarqua. Il reprit même l'expression sérieuse de Lunderburg lorsque celui-ci avait essayé de détourner le règlement... Le jeune homme sembla chercher pendant un moment et fit une moue que Shitagau avait déjà vu. La garde fit de nouveau un sourire sarcastique et lui répondit:

- Pourquoi ?... Cela t'intéresse ?

Cette fois-ci, son visage se moquait bien de lui. Oui, oui, elle montre une émotion faciale ! Mais soyez certain que ce sera sûrement la dernière... Iinari lui fit un sourire, voulant lui prouver qu'elle ne lui dirait probablement jamais ce qu'elle avait en tête...

Lun continuait de sourire, écoutant ce que lui disait Shitagau. Il avait beau sourire, derrière ce voile que formati son visage, son cerveau travaillait, traitant les multiples informations que lui donnaient Shitagau et cherchant à comprendre les sous-entendus et ce qu'elle essayait de lui cacher. Bien sûr, Shitagau était bien trop mystérieuse pour que quiconque qu'elle traite comme son égal ou inférieur à elle ne découvre ce qu'elle ne voulait pas montrer. C'était d'ailleurs ce que Lun préférait chez Shitagau. Il continuait de la regarder, soutenant le regard qu'elle lui offrait. Il observer aussi la plaie qui se refermait. Il ne tarda pas à comprendre ce que cela signifiait. Il sourit alors davantage. Elle lui disait aussi qu'elle pouvait se comporter telle une sado-maso ou qu'elle pouvait s'attirer de graves ennuies des fois. Tel que le fait de se faire tuer. Cela faisait encore sourire Lun.
Puis vint, sa dernière question, celle qui lui demandait si ça l'interressait de savoir pourquoi elle ne voulait plus qu'ils se croisent. Il voulut lui dire que oui, mais il remarqua alors son visage moqueur. Un visage où la farce et la malice persistait. Cela enflamma la folie de Lun. Sur son visage se dressait un sourire si tendue qu'on l'aurait cru fantastique et irréel. Il n'avait jamais vu Shitagau avec une telle expression. Comme quoi elle n'était aps impassible aux émotions et que bien que forte, elle pouvait se laisser submergée par ses mêmes émotions. Lun observa Shitagau, constatant cette malice sur son visage. Il rapprocha sa chaise de celle de Shitagau. Il ne restait plus qu'un demi mètre entre les deux chaises. Comme si de rien n'était, il répondit à sa question, malgrè son regard qui en disait long sur la réponse qu'elle allait lui donner.

- Bien sûr que je voudrais savoir ! Bien sûr que cela m'interresse !! Une personne aussi charmante que toi, comment pourrais-je me priver de la voir ?

Il sourit et continua d'observer Shitagau. Ses propos étaient incensés, il passait d'une personne mystérieuse à une personne charmante. Mais Lun disait la vérité, il la trouvait vraiment charmante.

- Je ne pourrai me passer de toi !

Un sourire moqueur s'installa sur le visage de Lun, en parfaite coordination avec le visage moqueur de Shitagau.

Shitagau, toujours le sourire aux lèvres, observa Lun. Le jeune homme souriait encore. Par contre, Iinari ne se doutait vraiment pas que le scientifique essayait de comprendre tous les sous-entendus et les «secrets» qu'elle lui cachait.

La cicatrice de la jeune femme se referma finalement, tout en ne laissant aucune trace. Elle replaça son menton sur son bras, mais ne semblait plus être perdue. Lun semblait toujours sourire d'avantage après chacune de ses paroles. Jusqu'à ce qu'arrive sa dernière question... Il n'avait jamais vu une telle expression sur le visage de la jeune femme. Cela aurait plutôt été amusant à voir, même pour Ellun. Le jeune homme l'observait encore, tout en constatant son nouveau sourire.

Shitagau n'avait pas encore détourné le regard. Donc, la jeune femme put voir Lun s'approcher d'elle encore un peu plus. Moins d'un mètre les séparaient, mais le scientifique fit comme s'il n'avait pas remarqué. Iinari en fit autant, ne se sentant pas envahi le moins du monde... Elle l'écouta, mais ne le fixait plus directement dans les yeux. Avant qu'il n'en rajoute, la jeune femme chuchota, presque trop doucement, plus pour elle-même qu'autre chose...

- Charmante...

Il se moquait d'elle. Maintenant, elle en était certaine. Shitagau n'avait pas reçu de compliments depuis fort longtemps, pour prendre ceux-ci sérieusement. La jeune femme, indifférente à ses paroles, se dit qu'il n'est qu'un homme, comme tous les autres. Mais elle décida de jouer le jeu, pour voir jusqu'où il voulait se moquer d'elle...

- Pourquoi... ? Pourquoi ne pourrais-tu pas te passer de moi ? Tu l'as bien fait jusqu'à maintenant...

L'élite avait parlé sur un ton de nouveau normal. Ses yeux, toujours aussi glacials, le fixaient de nouveau. La jeune femme voyait bien l'expression de son visage. Shitagau détourna très vite le regard, effaçant ainsi, toute trace de l'unique rictus qui avait montré sa joie...

Lun observa, tout en écoutant, Shitagau. Elle semblait avoir perdu sa joie subitement. Peut-être avait-il poussé le bouchon un peu trop loin... Néanmoins, cela ne l'empêcha pas de sourire. Il vit les lèvres de Shitagau bouger sans pour autant comprendre ce qu'elle disait. Il ne chercha pas non plus à savoir ce qu'elle voulait dire que ça lui soit adressé ou pas. Il entendit ensuite la seconde question de Shitagau qui le fit frémir. Elargissant son sourire, il s'approcha encore un peu de Shitagau. Le scientifique remarqua qu'elle ne le fixait plus comme elle le faisait depuis un moment.
Il prit un petit temps pour passer une main dans ses cheveux, se recoiffant en arrière, se donnant un air charmeur. Encore une fois, il souriait. Bien qu'il sentait avoir blessé Shitagau un peu plus tôt, il ne pouvait s'empêcher de continuer sur sa lancée.
Lun observa Shitagau et, avec le regard le plus déplorable qu'il soit, lui dit :

- Tu es si charmante et si attirante Shitagau ! C'est pour ça que je ne peux me passer de toi !! Et puis, je ne te connaissais pas avant ! Sinon, je serais là depuis longtemps !!

Lun souriait toujours, mais ce coup-ci, il avait moins l'air moqueur, voire même pas du tout. Cela donnait un air sincère au csientifique... Peut-être l'était-il ? Qui pouvait le savoir.
A l'intérieur de Lun, Lundenburg se débattait en vain contre Lun pour l'empêchait de dire cela. Il était rouge comme une pivoine, même s'il savait que Shitagau ne pouvait le voir.

Shitagau ne bougeait pas. Elle semblait écouter d'une oreille distrète, même si Lun la regardait en souriant. S'approchant d'elle, encore un fois, il se recoiffa tout en prenant un air «chameur». La jeune femme l'écouta sans vraiment croire à tout ce qu'il disait... Elle semblait n'être qu'une chose sans vie, un objet innanimé qui remarquait à peine le scientifique. La femme promena son regard sur la pièce et ses alentours. On pouvait même entendre quelqu'un crier au loin, dans une autre salle... Iinari eut un sourire au coin des lèvres, mais n'en rajouta pas d'avantage. Elle se gratta la tête discrètement... S'entant ses jambes et ses cuisses s'engourdir, Iinari se leva et fit quelques pas dans la pièce... Elle ne prit pas la peine de le regarder et fit comme si elle n'avait rien entendu. La femme leur dit :

- Faites de votre mieux...

Puis, Shitagau s'avança vers Lun, tout en fesant un sourire qui semblait triste en un sens. L'élite lui tapota gentillement la tête comme un petit chien. Elle se mit, par la suite, à marcher tranquillement vers la sortie, ses pas résonnants sur le carrelage encore humide...

Mais, à peine eut-elle fait quelques pas, que son corps recommença à trembler. Elle se mit à genou par terre, la tête entre ses deux mains. Shitagau grinça des dents pendant un moment. Des secondes passèrent, lorsque la jeune femme put enfin se relever, assez maladroitement. Ses jambes instables soutenaient à peine son poids. Toujours une main dans son front, car une migraine était apparue, Iinari fit comme si rien ne s'était passé et s'approcha d'un mur. Elle s'y accouda, respirant du mieux qu'elle pouvait...

Lun entendit un cri se répercutatait dans ses oreilles. C'était très nettement reconnaissable. Un cri de peur et d'angoisse. Probablement quelqu'un qui allait subir une expérience. Lun n'y fit pas attention, gardant son regard fixait sur Shitagau.
Cette dernière se leva comme si Lun n'avait rien dit, comme si le scientifique n'était pas là, comme si cette même personnes n'était qu'une ombre sans intêret... Cela fit sourire Lun.
Elle lui parla et Lun écouta chacun de ses mots, toujours en souriant.
Il suivit l'élite, qui lui ébourrifa les cheveux, des yeux. Il la vit se diriger vers la sortie. Ce geste que Shitagau venait de faire ne contraria pas Lun. Au contraire, il souriait encore plus amusé par cela.
Quand Shitagau arriva près de la porte, elle posa soudain un genou à terre, comme si elle était malade ou soudainement prise de nausée. Lun ne bougea pas, toujours assis sur sa chaise, toujours en train de sourire.
Lorsqu'elle se releva, elle fit quelques pas et s'appuya contre le mur, visiblement essouflée.
Lun prit un objet de plastique au sol et l'envoya sur Shitagau.

- Crois-tu que c'est une façon de se tenir quand on est une élite ?? Moi je pense que non ! Tiens toi droite et marche ! Ne fais pas la faible.

Lun sourit de son commentaire vraiment provoquant. Il n'avait aucune haine contre Shitagau, il voulait juste s'amuser. Il lanca un autre objet.

Shitagau avait repris une respiration assez normale, quoiqu'elle avait toujours son mal de tête. La jeune femme passa sa main sur son front en sueur, enleva un peu de cette eau. Lun, lui, semblait rire dans son coin. Il lui lança même un objet. Iinari entendit le sifflement qu'il fit et l'attrapa avec sa main juste avant qu'il ne frappe sa tête. Ses doigts écrasèrent l'objet dans un grand craquement, juste après que le scientifique est parlé. Elle savait qu'il avait raison, pour cette fois. Elle ne devait pas tomber de faiblesse.[tiens-toi droite et marche] Par contre, cette jeune femme était la seule élite, elle pouvait marcher comme elle le voulait. Ce n'était pas parce qu'elle avait un titre différent qu'elle ne pouvait pas marcher comme elle le souhaitait. Il l'insultait, c'était son droit, elle ne l'en empêcherait pas... Iinari releva la tête et le regarda droit dans les yeux, d'un regard perçant.

- Tais-toi.

Shitagau n'en dit pas plus. La femme s'essuya le coin de la bouche, enlevant ainsi le petit filet de sang qui avait coulé. Lun souriait, croyant sûrement qu'elle allait sortir de ses gons, encore une fois. Au même moment, il lui lança un autre objet de nouveau. Cette fois-ci, Iinari sauta vers l'arrière et le frappa de son pied la tête à l'envers. La chose retourna deux fois plus vite, directement sur le visage de Lun. La femme se remit sur ses pieds, maintenant plus stable. Elle émit un petit bruit, qui semblait dire: «voilà comment je me tiens, imbécile». Shitagau se dit aussi que cet homme n'avait pas de chance, tombé aussi bas que l'insulter elle. Il ne remonterait probablement pas dans son estime, comme il l'aurait souhaité...

Lun observait Shitagau. Elle semblait s'énerver, lun l'avait cherché, mais Shitagau semblait quand même se contrôlait. Toutefois, elle ne put se retenir de lui dire sur un ton sec de la fermer. Cela ne fit que d'amuser plus Lun.
Il remarqua qu'elle avait réduit le premier objet qu'il lui avait lancé à son étât initial, celui de poussière. Les yeux de Lun se remplirent de malice et son sourire s'élargit.

- On n'aime pas être rappelée à l'ordre à ce que je vois...

Un sourire nargueur était toujours présent sur ses lèvres, mais cette fois-ci, sa signification était encore plus insistante.
Ensuite se produisit quelque chose à laquelle Lun ne s'attendait pas. Shitagau venait de renvoyer l'objet que lui avait lancé Lun. L'objet en question revint vers son propritétaire beaucoup plus vite qu'il n'avait été lancé en sifflant dans l'air. Lun possédait une condition physique supérieur à celle de Lunderburg et pouvait éviter l'objet s'il le voulait. Mais, dans son étât de folie, il voulut frimer, bougeant lentement sur le côté, imitant Matrix. Il n'avait pas prévu la vitesse de l'objet qui s'approchait trop dangereusement. Au dernier moment, il s'en rendit compte et fit un violent écart ce qui le fit tomber de sa chaise et se prendre un coup à la tête. Du sang se mit à couler de son nez mais cela ne l'empêcha pas de rire. Il se releva et essuya le sang. Le sourire toujours aussi narquois, il s'adressa à Shitagau.

- Bien joué ! Je ne m'y attendais pas du tout !!

Il sourit d'autant plus et s'écroula subitement au sol. Il se releva presque aussitôt ayant perdu toute expression de joie sur le visage. Tout au contraire, la peur s'affichait sur son visage. Il s'approcha furtivement de Shitagau et tout en bagayant, lui parla.

- Je... Je suis désolé... Je ne peux... Je ne peux le contrôler... Je ne voulais pas... je... Désolé.

Il s'était presque mis à genou, voulant absolument le pardon de Shitagau. Il tremblait de tous ses membres.

Shitagau écouta Lun sans perdre la maîtrise de son sang froid. Le scientifique semblait vraiment se moquer d'elle, même si elle s'en fichait. On aurait dit un maître qui rappelait son «toutou» à l'ordre... La scène en était même plutôt rigolotte... La jeune femme ne lui avait pas dit de «se la fermer» car il l'énervait. Elle insinuait qu'il ne comprendrerait jamais ce qu'elle vivait...

Iinari n'eut pas le temps de faire un geste, que Lun se blessait. Il avait probablement voulu faire le «macho» et montrer qu'il était fort, mais cela avait ratté... Il était alongé par terre, le nez coulant de sang, avec, sûrement, un mal de crâne... Pourtant, cet homme riait toujours. Elle le vit enlever le peu de sang qu'il y avait tout en se relevant. Il la félicita, mais elle continua de le regarder avec mépris.

- Il faut croire que, de vous deux, ce n'est pas toi le scientifique...

Shitagau avait fait un commentaire plutôt rigolo, mais, elle, ne le lui avait dit que pour montrer sa stupidité, que l'homme n'était qu'un animal parmis tant d'autres... Lun tomba et sembla redevenir Lunderburg. Toujours sur le «qui vive», elle l'écouta s'excuser pour elle ne savait trop quoi. L'homme semblait vraiment vouloir son pardon, tremblant de partout.

Sans l'avertir, la jeune femme le prit par le cou d'une main et le colla à sa hauteur [à elle] au mur où elle avait été accoudée quelques secondes plus tôt. Elle le fixa droit dans les yeux d'un regard vert plutôt neutre, mais inhabituel.

- Les plus faibles sont ceux qui meurent les premiers.

Shitagau attandit qu'il commence à manquer de souffle avant de le déposer sur le carrelage. Puis, aussi brusquement, elle secoua les cheveux de l'homme de nouveau et lui dit:

- Alors, restez en vie...

Lunderburg se vit soulever littéralement du sol et coller contre le mur par Shitagau. Il ne dit rien, continuant de trembler de tous ces membres de peur que l'élite lui fasse du mal.
Il ne comprenait pas cette jeune femme qui se trouvait devant lui. Après les excuses qu'il venait de formuler à Shitagau du fait des différentes provocations de Lun, elle le menacait, en quelques sortes, encore. Il ne voulait que se faire pardonner !!
Il observa la jeune femme, commencant à manquer de souffle et à respirer de plus en plus bruyamment. Malgrè ses efforts pour éviter d'étouffer, il entendit la voix de Shitagau résonnait dans sa tête.
Puis l'élite le déposa au sol, trop brutallement au gout de Lunderburg. Le scientifique se laissa tomber à genou, se tenant la gorge et toussant.
Il sentit ensuite la main de Shitagau farfouiller dans ses cheveux. Suite à ce geste, il leva ses yeux rempli de larme à cause du manque de souffle, et regarda Shitagau.
Lunderburg était un scientifique et possédait une bonne qualité d'analyse. Pendant le temps que Lun avait pris possession de son corps, il avait observait la scène qui se passait devant ses yeux. Et c'était seulement maintenant, qu'il se rendait compte que Shitagau méprisé le genre de comportement dont Lunderburg faisait preuve.
Lunderburg fixa Shitagau, ses yeux étant maintenant secs.

- Ne t'inquiète pas pour cela. Je ne mourrai pas ! Je possède une bonne défense. Lun ne veut pas perdre une enveloppe charnelle comme la mienne, il sait que c'est difficile de s'en procurer ! Il me protégera de la mort tant qu'il le pourra !

Il continuait d'observer Shitagau, puis se leva, prenant appui sur sa main droite. Sur son visage résidait maintenant un sourire simple qui n'exprimait rien de particulier à part le contentement. A cause de cela, on ne pouvait déterminer si c'était Lunderburg ou Lun qui était présent. Mais c'était bien Lunderburg qui avait un peu repris confiance en lui.
Il tourna le dos à Shitagau et se dirigea vers le milieu de la salle dévastée par l'explosion. Il s'arrêta un instant et ajouta :

- Je sais que tu ne t'inquiète pas pour cela...

Il sourit d'autant plus et, ne sachant plus ce qu'il voulait faire, s'assit tout simplement sur la chaise sur laquelle s'était Lun plus tôt.

[H.J. : Désolé pour mon retard... J'étais assez occupé ces derniers temps !!]

Iinari fixait l'homme depuis un bon moment déjà. La femme marchait par-ci par-là, préférant ne pas rester à la même place plus de 5 secondes. Le scientifique semblait analyser la situation et son comportement. Lunderburg la fixa à son tour, semblant enfin résigné à faire quelque chose. Elle l'écouta parler, quoiqu'il avait raison, elle ne s'en inquiétait pas... Si Lunderburg était intelligent, Lun en était autant aussi fort...

- Qu'est-ce qui vous dit que je parlais de vous ? [restez en vie]... Par contre, le faible, c'est certainement vous. Et même Lun ne pourra rien y changer...

Shitagau parlait encore sur le même ton, ne montrant rien à Lunderburg. Même ses yeux, redevenus normaux, le fixait glacialement. Cependant, on pouvait voir sa canine dépassée sur le coin d'une lèvre. L'élite le regarda se lever sans l'aider. Non qu'elle ne voulait pas, elle n'y avait simplement pas pensé. L'homme semblait sourire simplement, n'ayant aucune arrière pensée. On n'aurait pas su dire avec certitude qui était vraiment en possession du corps. Iinari le regarda retourner à sa chaise. Elle attendit un peu, et ajouta:

- Alors, allez vous me répondre ?... Est-ce vous qui allez m'utiliser aujourd'hui ?

Lunderburg fut un peu désarmé lorsque Shitagau lui répondit. Cependant, il ne laisse rien paraître. Il continua d'observer l'élite de son regard habituel de chercher curieux.
A la réponse qu'elle venait de lui formuler, il griffonna quelques mots sur un bout de papier et le rangea soigneusement dans sa poche intérieure contenant l'échantillon d'ADN de Shitagau.
Il croisa ensuite les bras et écouta la question suivante. Il ne bougea pas et continua d'observer Shitagau. Il finit par décroiser les bras et à se lever, ramenant la chaise à sa place initiale.

- C'est fini pour aujourd'hui ! J'ai fini mon expérience. J'ai les réponses à mes questions, j'en aurai d'autres demain...

Pendant qu'il parlait, il n'avait pas regardé une seul fois la jeune femme. Il s'était mis à nettoyer la paillasse recouverte de produits en tout genre et de débris de verre à l'aide de gants de protection et de lunettes spéciales.
Avant de continuer ce qu'il avait entamait, il tourna la tête vers Shitagau.

- Tu peux retourner à tes occupations, je n'ai plus besoin de toi pour aujourd'hui !

Il se remit droit et continua ce qu'il avait commencé.

Shitagau avait regardé l'homme, accottée sur le mur. Lunderburg lui adressa la parole, quoiqu'il ne la regardait déjà plus, s'affairant à nettoyer la pagaille qu'il avait causé... Il semblait lui parler différement. L'élite se dit que cette comfrontation avait au moins aider quelqu'un. Car, maintenant, le scientifique lui parlait comme si elle n'était qu'un simple cobaye. Elle trouva cela plutôt amusant... Disons qu'on ne voit pas ça tout les jours au laboratoire... L'homme lui parla de nouveau, mais cette fois-ci, il lui jeta un regard. Il lui disait qu'elle pouvait retourner à ses occupations. La jeune femme voulu lui dire qu'elle lui avait expliqué qu'elle n'en avait pas, mais finit par laisser tomber, son caractère habituel revenant peu à peu...

- Très bien, dans ce cas...

Iinari se retourna, regardant la sortie. Si Lunderburg n'aurait pas été là, elle aurait probablement nettoyé ce dégât. L'élite n'avait jamais rien à faire, c'est pourquoi elle lisait assez pour s'en lasser après plus de vingt livres... Ne trouvant rien d'autre à faire, la jeune femme nettoyait pour passer le temps...

Shitagau se gratta pensivement la tête, tout en marchant vers la sortie. Que ferait-elle maintenant ? Une autre expérimentation ? Non, toutes les salles étaient prises... Et Ellun n'avait pas besoin d'elle... La jeune femme décida qu'une promenade ne lui ferait pas de mal... Et puis, si elle devait garder Artémis, elle ne serait pas loin...

Lunderburg frottait la paillasse avec vigueur tout en repensant à ce qui s'était passé pendant l'heure qui venait de se dérouler.
Occupé par ses pensées, il ne veillait pas trop à ce qu'il faisait et c'est comme cela qu'il se renversa accidentellement un produit extrèmement inflammable sur sa blouse qui prit automatiquement feu. Par chance, la blouse était ignifuge. Il n'empêchait qu'il avait extrèmement chaud et que ses bras et jambes et une partie de son visage exposés à l'air cramé un peu.
La seule idée qu'il eut, c'était de courir. Il courut donc dans la pièce, puis sortit violement, repoussant violemment la porte qui tenait à peine sur ses gonds et courant maintenant dans le couloir.
Il entendait aussi un cri, un grand cri. Il ne s'était pas encore rendu compte que c'était lui...

- AAAAAARGGGHHHH

Dans la pièce d'expérience, l'anti-incendie ne s'était pas allumé car les réservoirs n'avaient pas eu le temps de se re-remplir, mais dans le couloir, ce fut le cas. Le seul problème était que l'eau n'affectait point l'eau, bien au contraire, elle intensifiait les flammes qui brûlaient de plus en plus Lunderburg. Tout cela était dû au mélange des produits involontaires lors de l'explosion.

- AAAARRGGHHHHH

*Après tout, Shitagau avait raison... Ce sont les faibles qui meurent en premier !!*

Von Lunderburg courait dans le couloir, arrivant bientôt à côté de Shitagau.

Shitagau, ses deux acolites près d'elle, marchait silencieusement dans le couloir, ayant déjà autre chose en tête. Les gardes se massaient délicatement un bras ou une jambe que l'élite leur avait blessé en sortant de la salle en guise d'avertissement. Ils marchaient en fesant d'insdiscrets bruits, lorsque la jeune femme entendit quelqu'un crier à côté d'elle. C'était Lunderburg qui semblait avoir encore tombé face à face avec un problème. Le système d'incendie s'éteignit. Les hommes près d'elle se retournèrent, mais dès qu'ils vurent la veste en feu, ils furent trop surpris pour faire quoique se soit...

Voyant Lunderburg passé devant elle, Shitagau attrapa son collet et le retint. Toujours de son visage de glace, elle l'assit par terre, essayant de l'arrêter de crier. Elle enleva son «haori», le mouilla avec une bouteille d'eau. La jeune femme sortit un pot de crème et l'ouvrit rapidement. Avec le tissu mouillé, Shitagau prit de la crème et commença à l'étendre aux places meurtries. Le vêtement ne semblait qu'effleurer la peau du scientifique même si, au contraire, il touchait son visage. L'élite refit plusieurs fois cette manoeuvre, enlevant ainsi les produits toxiques restants sur son visage, ses bras et ses jambes. Elle dut même déchirer le pantalon de Lunderburg jusqu'aux cuisses pour tout enlever complètement... Shitagau ne sembla pas en être gênée, seulement conscentrée...

[HJ: Désolée pour ce post un peu court...]

Lunderburg continuait de courir comme un dératé, criant à plein poumons. Il se vit soudainement arrêté dans sa course et posé au sol. Ses cris s'étaient arretés l'espace d'une seconde. Il remarqua alors Shitagau qui s'affairait à l'aider. Mais les brûlures s'intensifièrent et il se remit à crier.
Bien que Shitagau étala de la crème sur son visage et sur ses différentes meurtrissures, son haori, qu'elle avait retiré, goutté sur Lunderburg augmentant la puissance du feu.
La blouse, quoique ingnifuge, ne résista pas longtemps et se troua, laissant place à des brûlures de plus en plus intenses.
La crème n'avait pas de grandes réactions, vu qu'elle séchait à cause de la forte chaleur et disparaissait.

- Ca ne sert à rien !!!

Des larmes s'étaient formées au coin des yeux de Lunderburg, mais séchaient automatiquement et s'évaporaient.
Voyant la situation critique, Lun apparu, prenant la place de Lunderburg.
Il se leva d'un coup et sauta par-dessus Shitagau. Il se rappelait avoir vu une salle spécial quand il était entré à l'étage des expériences avec Lunderburg.
Il entra dans cette salle en question et activa l'ordinateur central. Il le programma et couru dans la salle avant que les deux énormes portes étanches ne se referment.
Un gros bruit se produisit et la salle se mit e marche. La particularité de cette salle était de privé de tout gaz l'atmosphère dans lequel il se trouvait. Par conséquent, Lun allait se retrouvait dans un espace sans air. Et sans oxygène, le feu s'arrête de brûler. Ca ne tarda pas à se réaliser. Le feu diminuant à grande vitesse en même temps que la disparition des gaz.
Le seul problème, c'est que Lun n'avait pas prévu qu'il ne pourrait plus respirer non plus. Il se mit donc à crier en vain vers la vitre, qui donnait sur la salle de contrôle, pour attirer l'attention. Sans air, il n'y avait pas de son non plus...
Lun tomba à genou, manquant cruellement de force et d'oxygène...

*Quel idiot !!*

Shitagau était toujours en train d'aider un Lunderburg plutôt souffrant lorsque celui-ci se remit à crier quand le feu augmenta. Les brûlures ne semblaient pas s'améliorer. Cependant, le visage d'Iinari ne changea pas pour autant. La jeune femme ne semblait même pas surprise que le feu soit devenu plus dense... Au moment où la crème séchait et disparaissait, Lunderburg lui cria dessus. Normalement, l'élite l'aurait probablement frappé pour que le scientifique reprenne ses esprits, mais, cette fois-ci, elle n'en eut pas le temps... Lun était de retour. Il sauta, pensant entre les deux molosses, et courra, semblant chercher quelque chose. Shitagau le vit se diriger vers une salle anti-gaz. Le voyant pianotter sur un énorme ordinateur, l'élite se releva et s'approcha pour voir ce qu'il faisait. Lorsqu'elle comprit ce qu'il allait faire, elle eut un petit sourire sarcastique. Elle le vit courrir de nouveau en direction de LA salle en question, sans même penser une seconde qu'il n'avait aucune bouteille d'oxygène. On entendit d'étranges sons, mais, ceux-ci, semblaient normaux pour cette salle. Dès que les portes furent closes, on put tout de suite apercevoir une différence sur les vêtements en proit aux flammes. Le feu diminua jusqu'à ne plus être perceptible, puis, disparaître. L'inconvénient, c'était que Lun avait agit sans même penser à la suite...

Shitagau vit Lun tenter de crier dans la vitre. Par contre, les seules qui avaient pu remarquer, c'était les deux hommes qui suivaient l'élite. N'ayant pas assez d'intelligence pour comprendre tous ses boutons, ils ne savaient quoi faire. Lorsqu'ils virent le scientifique tomber par terre, ils eurent tous deux une expression de surprise. Bien vite, ils semblaient chercher deux fois plus le bouton d'urgence, comme s'ils ne voulaient absolument pas que Lun meurt...

Iinari avait regardé la scène sans grand intérêt... L'élite savait déjà que Lun allait manquer d'oxygène, perdre connaissance, du sang coulerait de ses oreilles et, si personne n'intervenait, il allait mourir... Elle avait vu et vécu cette scène assez souvent pour comprendre la souffrance des autres... Normalement, la jeune femme n'aurait rien fait, mais Lun était un scientifique et Ellun en avait besoin...

L'élite vit Lun tomber à genou, n'aillant plus de force. Il semblait désespéré et savait que la mort l'attendait. Iinari voulu attendre qu'il perde conscience pour être certaine qu'il n'allait pas faire d'autres «crises», mais du agir sur le champs. De sa voix ordinaire et forte, quoique un peu étouffée à cause du manque de gaz, Shitagau lui adressa la parole.

- Tu vas arrêter de faire l'idiot et prendre cette bouteille d'oxygène ?

Et oui, la jeune femme était entrée dans la salle avec Lun. Elle s'était glissée derrière lui, car celui-ci s'était tourné vers la vitre comprenant qu'il n'aurait plus d'air. Et il ne l'avait pas remarqué. Shitagau avait attendu qu'il se calme pour lui offrir la bouteille d'oxygène qu'elle tenait dans sa main. Un filet de sang coulait sur le bord de ses lèvres, mais l'élite ne le remarqua même pas. Elle était à peine à un ou deux mètres de Lun. Elle lui tendait sa seule chance de survie...

Elle venait de lui sauver la vie...

Lun sentait ses poumons le tiraillaient à cause du manque d'oxygène. Il sentait toutes les fibres de son corps réclamaient ce qu'ils avaient l'habitude d'avoir en abondance et qui était maintenant absent. Sa tête tournait de plus en plus, son cerveau tournait au ralenti l'empêchant de réfléchir à une situation de secours.
L'air complètement désormais complètement absent, la machine s'était arrêté et attendrait des ordres pour se remettre en marche.
Lun avait fermé les yeux et ne voyait pas ce qui se passait de l'autre côté de la vitre. Son front étaient plissés par l'effort qu'il faisait pour trouver une solution.
Soudain, une vague d'oxygène lui arriva aux poumons. Il entendit vaguement le son d'une voix qu'il reconnu. C'était Shitagau.
Il comprit qu'elle était entré par un moyen quelconque et qu'un filet d'air l'avait suivi. Un filet d'air extrèmement mince et minime pour quelqu'un qui avait respiré normalement depuis le début mais qui paru énorma à Lun. Il le respira d'un coup et ses organes se remirent en marchent.
Il rouvrit les yeux et regarda Shitagau. Il se leva péniblement et se mit à agir rapidement.
L'air entré pendant le court instant aller bientôt disparaitre. Shitagau l'avait aidé d'une autre manière qu'en lui apportant une bouteille de gaz et elle ne semblait pas s'en être rendu compte.
Lun ne fit pas un compte à Shitagau, elle ne devait pas l'aider une seconde fois, sinon il lui serait redevable à vie !
Il s'approcha de la vitre avec peine et indiqua du doigt le bouton sur lequel les deux colosses devaient appuyer. Ils ne comprirent pas tout de suite ais finirent par le faire et la grande porte s'ouvrit lentement.
Une bourrasque d'air entra dans la salle créant un vetn gigantesque qui remua tout le monde présent dans la salle.
Lun respira de grandes bouffées avant de s'approcher de la sortie. Il marchait en boitant et en s'appuyant sur les murs. Il s'arrêta lorsqu'il fut en dehors de la porte. Il tourna la tête sur le côté sans pour autant regarder Shitagau.

- Merci ! Tu m'as sauvé !

Il sourit. Il n'avait pas pris la bouteille d'oxygène qu'elle lui avait tendu, mais elle l'avait quand même aidé.
Il s'approcha d'une chaise et se laissa tomber lourdement dessus. Automatiquement, les deux colosses, content d'avoir réussi leur exploit, s'approchèrent de Lun pour lui demander si ça allait. Il les ignora et continua de regarder Shitagau d'un regard gratifiant. Il avait maintenant une dette envers elle.

Shitagau regardait toujours Lun, affalé sur le sol, lorsque celui-ci prit une bouffée d'air qui semblait s'échapper de la bouteille de gaz. La jeune femme le vit et comprit qu'il se sentait déjà mieux. Il la fixa pendant quelques milièmes de secones avant de se lever du mieux qu'il pouvait... L'élite se fichait complètement de la maniène dont elle l'avait aidée. Elle n'avait fait que son boulot et ne demandait pas de remerciement. Donc, même si elle savait que la bouteille ne lui avait pas servi, Iinari s'en moquait éperduement. La jeune femme le regarda s'approcher de la vitre avec une volonté de survie qui émanait de son corps... Le scientifique semblait indiqué quelque chose à ses deux stupides colosses. Comme prévu, ils ne comprirent pas du premier coup. Par contre, après minte essais, ils réussirent. En appuyant sur le bouton, la porte s'ouvrit instantannément. L'oxygène entrant maintenant dans la salle, un vent fit balancer les cheveux de Shitagau tout doucement. La garde s'amusait à regarder Lun prendre de grandes bouffées d'air, puisant de partout. Le scientifique se dirigea vers la sortie en boitant et en s'appuyant sur tout ce qui lui passait sous la main. Elle le vit s'arrêter en dehors de la salle tout en tournant la tête d'un côté. Il remercia quelqu'un que Shitagau ne sembla pas remarquer, toujours dans la salle, accoudée sur un mur. Elle l'entendit s'asseoir et ignorer les deux idiots qui semblaient si fier de leur coup. Iinari le vit lever sont regard vers la vitrine et la regarder en la remerciant... Elle, elle le regardait toujours de son même visage de glace...

Ne voyant plus l'utilité de rester dans la salle, Shitagau commença à marcher assez lentement vers la sortie. Lorsqu'elle y fut arrivé, l'élite ne porta aucun regard en direction de Lun et s'approcha des deux gardes. Les hommes semblaient tellement heureux d'avoir sauver la vie de quelqu'un qu'Iinari les trouva pathétiques. La jeune femme se rapprochait toujours d'eux, une vision d'horreur vous auraient dit ces gardes. Car quiconque à déjà adressé la parole à Iinari, c'est très bien qu'elle déteste les contacts et la proximité des gens autour... Et si l'élite s'approchait de vous, c'était souvent un mauvais présage... Shitagau, voyant que les deux colosses étaient sur le qui vive, les attrapa rapidement... Je ne prendrai pas la peine de vous expliquer la suite... Ils se retrouvètent les yeux aux beurres noirs, les vêtements déchirés de partout et leur peau rougie... Puis, voyant qu'ils se massaient de nouveau leurs membres en se plaignant, Iinari s'accouda au mur et ferma les yeux, le filet de sang sur le coin de sa bouche...

Lun observa la scène. Shitagau toujours aussi inscencible se dirigeait vers la sortie, quand elle revint sur ses pas et bifuraqua vers les deux colosses qui entouraient Lun. Le scientifiue comprit tout de suite ce qui se passait. Il sourit et s'instruisit en observant la scène.
Lorsque les deux géants furent à terre, vaincu par la jeune femme, Lun explosa de rire. C'était assez surprenant de la part de quelqu'un qui avait perdu le souffle il y a encore quelques minutes.
Lun se leva et s'approcha de Shitagau. Il savait qu'elle n'aimait pas être entouré de personne quelquel soit, mais Lun aimait les défis.
Le scientifique venait de remarquer la goutte de sang qui perlait au coin de sa bouche. Il sourit et continua d'avancer vers l'élite.
Le souffle lui était revenu et ses muscles étaient revigorés, lui permettant maintenant de pouvoir se mouver comme avant, quoique avec quelques douleurs encore. Il lui faudrait certainement une journée tout au plus pour se sentir de nouveau bien.
Arrivé à la hauteur de Shitagau il s'arrêta et sourit.

- Superbe spectacle !

Il sourit d'autant plus et porta une main au visage de Shitagau. Il ramassa la goutte de son doigt et l'approcha de ses yeux, la fixant d'un air interressé tout en souriant.

Shitagau, après avoir punit ses imbéciles, avait entendu Lun rire, mais ne s’en était pas occupée. S’il appréciait ce qu’il voyait, tant mieux pour lui. Par contre, l’élite était déçue, comme toujours de ses soldats. De vrais incapables. Elle ne fut même pas impressionnée par la rapidité du scientifique à reprendre son souffle, elle avait déjà vu mieux… Ses deux colosses était tombés, sûrement épuisés par tant de violence. Iinari s’était accoudée, non pour reprendre son souffle, mais simplement car elle devait les attendre. La garde ne pouvait partir sans eux à moins qu’ils se fassent remplacer. Leur tour ne garde n’étant pas fini, ils devraient attendre un peu. L’élite aussi par le même fait. Elle aurait pu leur ordonner de se lever, mais elle les aurait entendu se plaindre à n’en plus finir…

Shitagau entendit la chaise de Lun grincer sous son poids, lorsque celui-ci se leva pour s’approcher d’elle. La jeune femme ouvrit ses yeux sentant qu’elle ne pourrait pas les garder fermés si le scientifique était autour… Les géants, qui lui servaient supposément d’aide, eurent une nouvelle expression d’horreur lorsqu’ils virent l’homme se mettre très près de leur capitaine. Ils pensaient même que cet homme était fou, le voyant enlever le sang au coin de sa bouche... Shitagau ne put qu’avoir un sourire sadique sur le coin des lèvres. Ces géants n’étaient vraiment que des poules mouillées… Lun semblait vouloir la défier et Iinari adorait les défis… C’est pourquoi elle ne l’empêcha pas de prendre son sang. Elle ne fit, par contre, aucune remarque sur ce qu’il venait de dire. Ce qui l’intriguait vraiment, c’était de comprendre pourquoi il s’intéressait tant à tout savoir…

- Tu en avais besoin ? Tu n’avais qu’à le dire avant…

Juste pour s’amuser, Shitagau prit son bout de tissu qu’elle avait encore entre les mains et enleva toute trace de son liquide rouge sur le doigt de Lun d’un geste rapide et précis… Un sourire plutôt étrange se dessina sur son visage et Iinari, changeant de sujet, lui demanda étrangement :

- Cela te sert-t-il toujours à rien ?

La jeune femme faisait référence à la crème qu’elle lui avait mise plus tôt. Lunderburg avait cru qu’elle arrêterait les brûlures, ce qui n’était pas le cas… En fait, elle permettait à celui qui l’avait mise de régénérer sa peau après avoir subit les effets de la chambre anti-gaz et de ne pas souffrir des brûlures du produit inflammable. C’était vrai, Iinari ne mentait pas sur ce coup-là. La preuve, c’était que Lun pouvait marcher, sans souffrir de sa peau, mais seulement de son manque d’air…

Lun avait eu juste le temps de remuer son doigt et de faire sauter une mini goutte au-dessus d'eux lorsque Shitagau passa le tissu pour effacer toute trace de sang. Il sourit tout comme Shitagau et tendit la langue quelques minutes plus tard, avalant ainsi la goutte de sang minime mais suffisante pour en ressentir le gout. Lun tressailit, le gout n'était pas habituel. Mais il s'en était déjà préparé. Il l'avala une bonne fois pour toute et continua de sourire à Shitagau.

- C'est vrai, j'aurais pu le dire... Mais je ne le voulais pas !

Il lui sourit encore plus et suivit ce qu'elle disait.
Il réfléchit un instant, ne comprenant pas tout de suite ce qu'elle voulait dire. Se creusant le cerveau, ce fut finallement Lunderburg qui lui souffla la réponse. Elle parlait de la crème soi-disant apaisante. C'est à ce moment qu'il se rendit compte qu'il n'avait pas mal de ses différentes brûlures.
Il sourit et la fixa.

- Il est vrai que c'est bien utilie maintenant. Mais ça n'aurait servi à rien si les flammes ne s'étaient pas calmés. Elles ne se seraient jamais éteintes si je n'étais pas intervenu et ton onguent n'aurait donc servi à rien.

Il la regarda un sourire en coin et redevint sérieux un court instant.

- La prochaine fois, il faudra d'abord penser à sauver la personne avant de réfléchir à comment limiter les conséquences de l'acte !!! Puisque si j'avais mouru, ton onguent aurait été inutile et tu en aurais gaspiller pour rien !

Il reprit son visage joviale et fixa Shitagau.

Shitagau souria un peu en le voyant avaler son propre sang. Il sembla tressaillir, mais elle ne s’en fit pas, étant habituée au vrai goût du sang et du sien. L’élite le fixait toujours sans vraiment montrer ses émotions. Elle trouvait la situation plutôt amusante, voir ainsi Lun de nouveau… Elle trouvait même que Lunderburg paraissait encore plus faible…

- …

Iinari se sentit fixée par le scientifique et le regarda droit dans les yeux. Il semblait s’amuser à souhait, se moquant d’elle intérieurement. Il semblait la trouver stupide d’une certaine manière.

- Au contraire, elle n’est plus efficace après l’utilisation de la salle… Elle doit être apposé avant.

L’élite sortit d’une de ses poches, le contenant qui contenait la crème miraculeuse et ouvrit le couvercle. Elle le lui montra. Il ne restait maintenant qu’une poudre blanche très fine qui semblait vraiment déshydratée ou plutôt, inutile. Le regard de Shitagau sembla se moquer de lui pendant un instant, mais reprit son état normal... Elle répondit à son commentaire par un des siens.

- Il faut souffrir pour vivre, pas vrai ?

Sur ses mots, voyant que les deux colosses semblaient pouvoir se déplacer à nouveau, Iinari s'éloigna lentement du scientifique. Ses deux acolythes la suivant en bouettant assez fréquemment. Elle n'avait plus rien à faire ici, à moins que Lun n'ait quelque chose à lui dire...

Lun sourit, écoutant les propos de Shitagau qui l'amusait grandement. Voyant q'elle devait s'en aller, il sourit à nouveau et fit une petite courbette en signe de reconnaissance, bien qu'il savait qu'elle n'en avait que faire.

- Il ne faut pas souffrir pour vivre, il faut souffrir pour être beau !!

Il explosa de rire et disparu, laissant place à un Lunderburg un peu perdu. Le scientifique tourna en rond dans la salle un instant, salle présentement vide de personnes, et s'assit sur un chaise tronant au milieu de la salle. Il réfléchit un moment et se releva, puis se dirigea vers l'ordinateur qui permettait de mettre en route le mécanisme de la salle spéciale.
Les portes se refermèrent et l'ordinateur n'attendit plus qu'une pression pour se mettre en route.
Lunderburg déposa un échantillon de Vecteur L sur une plaquette, puis la posa sur un support spécial. Il laissa dérouler le support jusque dans la salle et l'échantillon fut bientôt prisonnier des murs de sa prison.
Lunderburg appuya sur un gros bouton rouge et le mécanisme de la salle se mit en route. Il le laissa aller et analysa ce qui se passait.
Le Vecteur L ne réagissait en rien à l'expérience. Par conséquent, il devinnait que le Vecteur L était invulnérable aux attaques physiques lors de sa forme d'origine. Il sourit et sortit de la salle en direction de sa chambre.