Nouvelle(s) expérience(s)...

Iinari arriva dans la salle flanquée de ses deux acolytes. Elle détestait être suivi partout mais c'était la meilleure stratégie à prendre en cas d'alerte... Plusieurs scientifiques s'afféraient à nettoyer tous les petits outils, du scalpel hyper tranchant au thermomètre trempé de sang. La jeune femme sentit les deux hommes à côté d'elle frémir, se qui fit naître un sourire sadique au coin de ses lèvres, qui disparu aussi vite qu'il était venu. Elle avait toujours sa longue cicatrice indiscrète sur le visage. Lorsqu'elle était descendue, les gardes du corps n'avaient rien dit, sachant très bien qu'ils ne feraient que l'exaspérer encore plus... Shitagau entra dans la salle complètement blanche mais les deux hommes restèrent derrière la porte qui se referma, aussitôt la jeune femme rentrée. Iinari continua d'avancer vers se qui semblait être la place réservée aux cobayes. Les scientifiques toujours en train de faire le ménage ne s'occupèrent pas d'elle. La jeune femme se plaça sur le «présentoir à cobayes» et un vieil homme vint l'attacher. C'était seulement pour que son corps reste fixe pendant le travail...

Iinari semblait ailleurs, ne se préoccupant même pas des aiguilles et des couteaux qui passaient autour et au dessus d'elle...

Von Lunderburg avait décidé de monter au troisième étage afin de visiter les salles d'expériences. Etant généticien, il était très habitué à cet environnement.
Il atteint assez rapidement le troisième étage. A vrai dire, il était pressé d'arriver afin de pouvoir admirer les salles qu'il devinait très modernes.
Von Lunderburg passa la porte qui menait de l'escalier vers les salles en fredonnant un air musical assez connu tout en étant assez vieux. Il souriait et s'extasiait face à chaque nouvelle chose qu'il découvrait.

*J'ai hâte de pouvoir tester tout ce nouveau matériel !!*

Von Lunderburg continuait de fredonner cette vieille chanson qui lui passait dans la tête. Et plus il avancait, plus il chantait fort. Actuellement, il était dans un couloir qui donner sur les différentes salles d'expériences et une vitre donnait une vue sur chaque pièce.
C'est à ce moment qu'il aperçu deux personnes, visiblement gonflés d'hormones, tellement elles étaient musclés. Von Lunderburg s'arrêta précipitament, se réfugiant hors de vue des deux gorilles afin de vérifier s'il avait bien ses pass. Il fut vite rassurer en les trouvant dans une poche intérieure de sa blouse blanche. Il continua alors sa route. Mais il n'avait pas fait deux pas, qu'il s'arrêta à nouveau. Il était toujours devant la même vitre où se trouvait les deux gorilles, mais ce coup-ci, il avait remarqué Iinari. La belle jeune fille qui l'avait acceuilli à son arrivé. Il remarqua qu'elle était attachée à une table d'opération. Le "Vecteur L" s'activa alors en lui, accentuant sa folie. Une jolie fille attachée, bien sanglée, sur un table d'opération, prête à recevoir une expérience.
Sans ne plus tenir compte du tout des deux gorilles, ni du vieux monsieur qui s'occupait d'Iinari, Von Lunderburg entra dans la salle. Il passa juste sous le nez des deux fortes personnes, qui étaient visiblement ahuris de son apparition, et repoussa le vieil homme. Il se tenait maintenant au-dessus d'Iinari, qui était attachée. Von Lunderburg sourit de malice. Il fixait Iinari dans les yeux et on pouvait voir la flamme de la folie brillait dans ses yeux. Il passa son index droit le long de l'avant-bras gauche de la jeune fille dans un geste doux. Il prit alors une sorte de cuillère plate et racla la joue intérieure d'Iinari pour récolter des morceaux de peau et un peu de salive. Il savait que cela ne faisait pas mal, mais que ça faisait toujours un impression bizarre.
Il placa ses "trouvailles" dans un tube de sa blouse et referma le bouchon. Il observait Iinari avec de grands yeux. les deux gorilles ne semblaient pas bouger.
Il s'arrêta alors brusquement de la regarder et s'éloigna d'elle. Il plongea sa tête dans ses mains dans un mouvement de honte.

- Dé... Dé... Désolé... Je ne voulais pas.... C'est le... Le Vecteur L... Je...

Von Lunderburg bredouillait. Il releva lentement la tête pour voir Iinari. Il était tout tremblant de ce qu'il venait de faire. Ou plutot de ce qu'il avait osé penser. On voyait la confusion sur son visage. On voyait qu'il disait la vérité. Mais il ne connaissait pas la réaction de Iinari...

Iinari était toujours attachée à la table le regard ailleurs. Le vieil homme était en train de chercher dans ses documents pour savoir se qu'il devrait lui faire aujourd'hui... La jeune femme avait toujours la tête dans les nuages lorsqu'elle était dans une salle comme celle-ci. Certaines personnes auraient même dit qu'elle était dérangée... mais elle s'en fichait royalement... C'est ainsi qu'elle ne remarqua pas Von qui regardait dans chaque fenêtre, regardant les objets avec de plus en plus d'envie, toujours en sifflotant cette vieille mélodie connue de tous...

Shitagau plus qu'ennuyée qu'autre chose, tourna sa tête vers la vitrine. On n'y voyait rien du tout mais pour elle, c'était mieux que de fixer le plafond... C'est à ce moment que la jeune femme vit Lunderburg, tenté par le « Vecteur L ». Celui-ci passa entre ses deux acolytes, le regard fixé sur elle. Elle put le voir pousser l'homme à côté d'elle sans même le regarder...Le jeune homme se pencha au dessus d'elle. Iinari le regarda dans les yeux, toujours de son regard sans émotion. La jeune femme put y voir une flamme de folie bien présente... Puis, comme si elle n'était qu'un jouet favori ou une poupée préférée, il frotta son index sur son bras: signe d'intérêt. Normalement, tout autre personne aurait frissonné, de peur ou de sa trop grande douceur, mais elle n'en fit rien... Son visage toujours neutre, elle le laissa prendre un échantillon de sa bouche. Étant habituée à toutes ses manipulations, elle sentit à peine la « petite cuillère » lui racler la joue. La capitaine d'élite nota aussi qu'il déposa ses cellules dans un flacon...

Soudain, le scientifique revint à lui et recula de quelques pas, honteux de ce qu'il avait fait... Au même moment, Iinari se détacha en un clin d'oeil et se leva, marchant vers lui. La jeune femme s'approcha tellement près de lui, qu'il pouvait voir le vert éclatant de ses yeux et aussi sa cicatrice. Elle le fixa et remarqua qu'il semblait vraiment désolé; son expression faciale en disait long.

- Pour quel raison ?

Lunderburg n'avait probablement rien sentit mais Iinari se retourna dos à lui (quelques pas plus loin) et mit le flacon (remplit des « trouvailles » de Von) à la lumière pour observer... La jeune femme le lui avait pris, aussi discrètement qu'un espion, par simple curiosité. Elle savait très bien qu'il y avait des tonnes de possibilités mais c'était aussi son travail de savoir... C'est pourquoi elle attendit la réaction de Von Lunderburg...

Von Lunderburg observa Shitagau se détacher dans une étonnante grace féline. Elle s'approcha du savant au bord des larmes de ce qu'il avait fait et penser. Elle lui posa une question. Il avait remaqrqué l'étrange lueur de ses yeux d'un vert profond. Cette jeune femme était vraiment impressionante.

- Je... Parce que...

Il s'apprétait à lui répondre, quand elle se retourna tout aussi brusquement que gracieusement et il remarqua qu'elle lui avait subtilisé sa fiole. Il ouvrit de grands yeux en la voyant examinait ses "trouvailles". Il se mit alors farfouiller dans sa veste en quête de se rassurer qu'il avait encore la fiole. Mais non, plus rien.

- Mais... Comment vous avez fait ça ? Je... J'ai rien vu !!

Il l'oservait, ou plutot la dévisageait. Il n'avait rien compris. La fiole avait pourtant était plongé dans une poche fermée et elle avait russi à le lui prendre en un rien de temps sans qu'il s'en aperçoive. Les traits de son visage exprimait la surprise la plus complète.

Iinari regardait toujours la fiole lorsqu'elle entendit la réponse de Von. Quoiqu'il n'y répondait pas vraiment, elle se retourna pour le fixer de son regard. Von avait été si surpris de voir la fiole entre ses mains qu'il en avait presque perdu la parole. L'homme lui avait même demandé comment... Sans répondre, la jeune femme lui reposa la même interrogation :

- Pour quelle raison ?

Shitagau n'avait aucune expression au visage. Contrairement à Lunderburg, qui lui avait l'air si surpris qu'une capitaine d'élite face son travail... Il n'en revenait toujours pas que la jeune femme lui est subtilisée ses choses aussi facilement. Iinari se contenta d'agiter sa trouvaille de gauche à droite. Tout en observa les quelques petites gouttes se balancer, la femme fit un sourire sadique très discret mais présent. Pour elle, les gens qui réagissaient comme Lunderburg étaient plutôt amusants à voir. Ils avaient tous la même lueur; la lueur d'incompréhension. Aussi vite qu'il était venu, son sourire disparu sans laisser de trace. La jeune femme continua de balancer l'objet mais fixa de nouveau le scientifique devant elle. Elle ne comprendrait probablement jamais ce que ressentait Von à ce moment-là mais elle pourrait au moins se rappeler de ses moments uniques. Il la dévisageait tout en restant surpris, ce qui ne fit qu'augmenter le plaisir qu'elle avait de le voir se poser plein de questions... La jeune femme continua de l'observer tout en attendant sa réponse avec son visage vide de tout sentiment...

Von Lunderburg fixa longuement la jeune femme. Il était réellement surpris, mais visiblement, elle ne souhaitait pas lui révéler ses secrets. Von Lunderburg ne chercha pas plus d'explications, les femmes ont toujorus été mystérieuses.
Il ferma les yeux un instant, essayant de se calmer, ce qu'il réussit à merveille. Il avait fait le vide dans sa tête et maintenant était prêt à résonner normalement.
Il reprit son observation de Shitagau. Il la dévisagea un moment sans réel intention. Son visage qui marquait la surprise plus tôt, n'exprimait maintenant plus rien.
Il se racla la gorge et répondit calmement à Shitagau.

- C'est le "Vecteur L". Je ne peux le controler et lorsqu'il prend possession de mon corps, je ne peux plus me controler. Il m'a poussé à faire quelque chose que je ne souhaitais pas... Mais comme tout homme, j'ai mes instincts "primaires"...

Il avait prononcé le dernier mot sur un ton ironique. D'ailleurs, il souriait.
Von Lunderburg s'approcha de la jeune femme et reprit son bien. Il replaca la fiole dans la même poche et prit soin de bien la refermer et placa un mini-cadenas de sa confection dessus. Ce cadena était pourvu d'une double serrure à code et à clef.

- Je tiens à m'excuser, mais je préfère le garder avec moi. Si le "Vecteur L" se réveille à nouveau, il pourrait s'énerver en se rendant compter que j'ai perdu ce qu'il vous a pris... Et ce serait une mort certaine pour moi... Non pas que j'ai peur de la mort, mais le "Vecteur L" a des manières pas très commodes...

Von Lunderburg grimaca en imaginant le pire. Il observa la jeune, gardant une main sur la poche afin qu'il soit sûr qu'elle ne le reprenne pas.

- Loin de moi l'idée de vous offenser, mais je ne préfère pas m'attaquer au "Vecteur L"...

Il baissa la tête, gardant toujours une main sur la poche contenant la fiole.

[H.J. : Désolé pur le retard, mais je préprarais ma rentrée scolaire...]

Iinari avait observé Von depuis le début. La jeune femme n'avait pas pu s'en empêcher. Voir quelqu'un passer d'une expression à l'autre en peu de temps, lui semblait presque une habitude. Elle prenait toujours plaisir à le voir réfléchir car c'était plutôt rare ici d'apercevoir un tel «spectacle». La plupart des hommes présents ne prenaient même pas la peine de penser et lui répondaient la première chose qu'ils avaient en tête... Shitagau écouta ses propos, quoique encore assez imprécis à son goût, et mais ne le questionna pas d'avantage... Les hommes ont toujours été mystérieux... (XD)

Mais lorsqu'elle entendit les derniers mots et vit son sourire ironique, elle ne pu s'empêcher de penser que les hommes étaient vraiment désespérants et pathétiques. Cela la fit sourire intérieurement. Elle aurait bien aimé continuer cette discussion... Et pourtant, aucun sourcil ne fronça, aucun regard ne scruta, aucune lèvre ne bougea... Shitagau le laissa reprendre ce qui ne l'intéressait déjà plus, ou presque. Et écouta de nouveau ce qu'il avait à dire. Lorsqu'elle l'entendit s'excuser, elle aurait voulu rire un bon coup mais elle en était incapable... Personne n'a a s'excuser au près d'elle, personne. C'était ce qu'on lui avait appris: que les hommes ne devaient pas s'excuser devant une femme. Mais l'inverse était obligatoire... quoiqu'elle ne lu jamais fait... La jeune femme lui répondit de son ton habituel :

- Vous n'avez pas à vous excusez d'avoir suivit vos instincts... Ils sont souvent meilleurs que la vérité...

Comme pour le mettre encore plus mal alaise qu'il ne l'était en ce moment, elle ajouta :

- Je veux bien laisser au «Vecteur L» ou à vous-même mes échantillons buccales mais pour cela, il faudrait déjà que vous preniez la bonne fiole.

Iinari sortit de sa poche un contenant identique au premier; à la différence près que celui-ci contenait la «cuillère» que Lunderburg avait utilisé pour gratter l'intérieur de sa bouche. Et que les cellules y étaient...

- Le reste de mon médicament ne vous sera pas très utile...

Voyant qu'il n'était pas de taille contre elle, Iinari se permit de s'approcher à nouveau de lui. Elle ne fit que passer sa main devant la poche et le cadenas s'ouvrit. D'un geste d'une grâce innée, elle sortit la fiole, vérifia que c'était la bonne et l'enfouit dans son vêtement. Puis, elle donna à Von Lunderburg le bon échantillon cette fois.

- Ne craignez rien, je ne l'ouvrirai pas deux fois... Je vous le laisse...

Changeant complètement de sujet, Shitagau lui demanda tout en retournant vers la «table à cobayes» :

- Au fait, est-ce vous qui allez m'utiliser aujourd'hui ? Ou bien êtes-vous simplement spectateur... ?

[H.J. : Moi aussi... Vraiment désolée... ^^"]

Von Lunderburg observa un moment Shitagau. Elle était là, à lui répondre à ses différentes phrase. Von Lunderburg se rendait bien compte qu'il ne menait pas large face à elle. Il est vrai qu'elle était non seulement plus forte que lui mais aussi plus maline.
Il l'écouta parler à plusieurs reprises. Plus elle parlait, plus Von Lunderburg était mal à l'aise. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait l'impression qu'elle cherchait à le manipuler.
Puis, une nouvelle surprise pour Lunderburg : il avait repris la mauvaise fiole. Shitagau s'approchait de lui avec la grâce d'un félin. Il ouvrit la poche à zip en un mouvement discret et lui remit la bonne fiole.
Von Lunderburg se demandait ce qui se passait et ne comprenait plus rien. Shitagau était définitivement trop forte pour lui. Mais cela n'empêchait pas qu'il avait une certaine attirance pour Shitagau qui était si mystérieuse.
Elle lui posa ensuite une question qui le surprit autant que sa précédente action.

- Vous utilisez ? Mais... Pourquoi ? Vous êtes cobaye ?? Je croyais que vous étiez une garde, une personne chargée de la sécurité !!

Von Lunderburg avait ouvert de grands yeux et regardait Shitagau avec beaucoup de surprise.

Iinari voyait bien qu'à chaque phrase qu'elle rajoutait, Von semblait de plus en plus mal à l'aise. À vrai dire, c'était plutôt étrange qu'il ne l'ait pas été plus tôt... Tout le monde n'aimait pas être en sa présence... excepté Ellun, bien sûr. Lui, il s'entendait avec à peu près tout le monde... Mais la jeune femme n'avait jamais rendu quelqu'un d'à l'aise lorsqu'ils étaient avec elle. Au contraire, elle n'avait pas fait autrement depuis très longtemps.

Certains disaient qu'elle les manipulait tous. C'était peut-être vrai ou faux. Car personne ne pourrait vraiment connaître ses vraies intentions... Shitagau marchait toujours vers la table. Lorsqu'elle fut arrivée, elle se replaça et dit au vieil homme qu'il pouvait continué... La jeune femme ne le regardait déjà plus. Perdue de nouveau dans ses vapeurs étranges qui l'habitaient à chaque fois. Le silence s'installa dans la salle. On ne pouvait entendre que le cliquetis des ceintures de cuir et des instruments. C'est ce moment que choisi Von Lunderburg pour répondre, surprit, qu'il ne la voyait pas cobaye... Iinari tourna son regard vers le jeune homme et lui répondit.

- Je le suis... tous le monde est testé d'une certaine manière... même les élites peuvent faire de bons cobayes... Vous ne pensez pas ?

Shitagau avait fait, en disant cette phrase, allusion aux tests que Von Lunderburg s'était fait lui-même pour le «Vecteur L». Elle remarqua son air ahurie et ses yeux agrandis. La jeune femme marqua une pose comme si elle le laissait assimiler l'information puis ajouta avec son sourire sadique aux coins des lèvres:

- Vous ne trouviez pas que j'étais trop... étrange pour être une simple humaine ? ...

Shitagau avait presque dit différente mais elle savait que ce n'était pas le bon mot. Une expérience réussie sur elle avait prouvé que le mot était inapproprié...

Von Lunderburg resta un moment à contempler la scène. Le temps que ses sens lui apportent toutes les informations afin qu'ils les assimilent. Lunderburg était tellement perturbé, que son cerveau tourné au ralenti. Il voyait les lèvres de Shitagau bougées et ensuite le son arrivé.
Il se donna volontairement une claque histoire de bien tout remettre en marche et secoua la tête dans un effet comique.
Il mit encore quelques minutes avant de bien reprendre ses esprits. Il s'avanca vers la table d'opération.

- Je suis bien d'accord avec vos propos, mais ça me surprend que vous soyiez vous-même un cobaye ! N'y-at'il pas assez de personne dans cet établisemment pour faire ce que vous faites ?

Il l'observa un long moment et l'écouta. Pendant ce temps, le vieux laborantin continuait son travail et ne semlait pas déranger Shitagau.

- Je n'ai pas voulu dire "étrange" dans le sens de bizarre, mais plutot dans le sens de différent, voir meilleur. Il faut dire que vous possédez des capacités sortant de la normale !!

Voyant que la discussion allait sans doute durer, Von Lunderburg prit une chaise et s'assit dessus juste à côté de Shitagau qu'il continuait d'observer.

- Mais quel genre d'expérience les scientifiques testent-ils sur vous ?

Cette question était resté un moment sur les lèvres de Lunderburg sans qu'il ose la poser, mais elle devenait bien trop pertinente.

Shitagau ne regardait plus Von Lunderburg depuis un moment, perdue ailleurs, dans ses vapeurs étranges... La jeune femme remarqua pourtant, dans le ton de sa voix, une certaine hésitation. Elle le vit même se donné une claque et secouer sa tête, d'une manière qui aurait pu être amusante si elle n'aurait pas été Iinari, du coin de l'oeil. Et il s'approcha d'elle...

- Il y en a, oui… mais ils n’y survivraient pas…

Iinari fit de nouveau, un de ses sourires qui donnaient la chair de poule, sauf qu’elle ne se tourna pas pour le montrer à Von. La jeune femme sentit son regard l’observer mais elle ne s’en inquiéta pas… Le vieil homme continuait toujours son travail, cherchant dans ses dossiers, encore une fois, ce qu’il devait faire. Cela lui prit un peu de temps, évidement il était vieux alors… Puis, se rendant compte qu’il devait lui faire une injection, demanda à la jeune femme de bien vouloir relever sa manche. Ce qu’elle fit sans objecter. Un long bandage entourait son bras et son avant-bras, lorsqu’elle leva les plis de son «haori» noir. La jeune femme commença à les détacher.

- Des capacités ? Ce ne sont qu’expérience sur expérience… Elles ne sont pas meilleures, elles ne sont que des résultats… des résultats qui ont survécues…

Tout en disant cela, la jeune femme ne pu s’empêcher de se dire que décidément, les hommes, ils en auraient toujours de toutes les formes et couleurs… Shitagau vit Von Lunderburg s’approcher une chaise pour s’y asseoir. Ce qui signifiait qu’il serait un spectateur de très près et nouveau genre… La question suivante, Iinari se doutait bien qu’il allait la poser d’une minute à l’autre… Elle s’y avait donc préparé.

- N’importe quoi… Ce qui leur passe par la tête… De l’idée la plus stupide à la plus dangereuse…

Shitagau commençait à comprendre comment Lunderburg agissait. Il était curieux de nature et voudrait probablement tout savoir. C’est pourquoi, n’étant pas très bavarde, la jeune femme étendit son bras pour attraper les feuilles que le scientifique avait déposé et le tendit au jeune homme tout en lui disant :

- Si vous êtes si curieux, vous n’avez qu’à regarder mon dossier… Tous les scientifiques y ont accès sans question…

Iinari savait très bien ce que contenait ce document. Elle avait vécu chaque expérience, chaque injection, chaque geste… La jeune femme savait aussi que la partie du document noté «TOP SECRET» ne pouvait être lu. Ce n’était que quelques renseignements qui ne pouvaient être répondu par écrit. Pour le consulter en entier, il aurait fallu le reste, qui, lui, était entre les mains d’Ellun…

Von Lunderburg écouta les différentes paroles de Shitagau tout en observant le vieux laborantin au travail. On voyait bien que Shitagau était habitué à ces expériences, prévoyant presque à chaque fois les faits et gestes du vieil homme.
Lorsqu'elle remonta sa manche, Lunderburg aperçu les deux bandages entourés sur son bras. Von Lunderburg se doutait bien que cela était des restes de piqures de sérums ou autres. Il devinait aussi qu'il devait en avoir d'autres sur son autre bras.

* Elle subit des expériences au bon vouloir des scientifiques ?? Eh bien, elle a dû en voir de toutes les couleurs !!*

Il continua d'observer Shitagau pendant son expérience. Elle lui tendit un dossier réservé aux expériences. Un dossier assez important non seulement de par son classement mais aussi de par son volume.
Il l'ouvirt et le feuilleta quelques minutes, voyant plusieurs opérations différentes défilées sous ses yeux. Shitagau avait subi tout ça. Cela surprenait grandement Lunderburg.
Il referma alors le dossier et le posa sur une table juste à côté de lui.

- Pas étonnant que tu ne sois pas comme tout le monde !! Avec tout ça, c'est normal que ta constitution ai changé !!

Il l'observa un moment, admirant toujours son côté mystérieux, mais ce coup-ci y était mêlé une admiration de toutes ses épreuves qu'elle avait vécu.
Il se rappela alors de l'échantillon d'ADN qu'il avait de Shitagau. Il devait absolument l'étudier et le testait. Peut-être que le "Vecteur L" réagirait différemment sur elle...
Lunderburg ne put attendre une seconde de plus, il devait tester Shitagau. Il se leva brusquement de sa chaise et prit place un peu plus loin, sur une paillasse où se trouvait un microsquope avec résultat affiché sur écran d'ordinateur.
Il posa un peu d'échantillon d'ADN sur une soucoupe et fit plusieurs mélanges afin que ce dernier ressorte bien. Il le posa ensuite sous la lunette du microsquope, ouvrit l'ordinateur et observa un moment son ADN. Il était complètement transformé, tout en gardant les données qui lui permettait de garder une forme humaine. On pouvait à peine dire que Shitagau était encore humaine.
Lunderburg émit un sifflement admiratif.

- Je comprends maintenant pourquoi tu es tant solicité lors des expériences !!

Il continua d'identifier l'ADN, changeant certains programmes afin que l'ordinateur fasse ressortir des informations dont avait besoin Lunderburg pour avancer dans son travail. Tout en consultant les différentes facettes de l'ADN, Lunderburg continuait de siffler d'admiration.
Après quelques minutes de contemplation, Lunderburg prit des lunettes et des gants. Il avait déjà sa blouse.
Il sortit une petite fiole d'une de ses poches de blouse et manipula cette dernière avec soin et précaution. Il prit une pipette qu'il avait ausi avec lui et la plongea dans la fiole. Il prit un peu du liquide qui se trouvait dans la fiole, délicatemment.
Les yeux de Von Lunderburg commencèrent à changer de forme et de couleur. La vision du Vecteur L activait la folie dû au produit qui était en lui. Il déposa une goutte sur l'ADN de Shitagau.
Moins d'une seconde après avoir posé le liquide, l'écran de l'ordinateur explosa, dans un grand bruit sourd accompagné, du microsquope entraînant les appareils alentours avec eux.
Von Lunderburg qui se trouvait juste en face des appareils fut projeter en arrière et se cogna contre un ur opposé.
Des volutes de fumée submergait la salle, activant le système anti-incendie ainsi qu'une alarme.
Dans tout ce torubohu, un rire percant et aiguë se faisait entendre. Le Vecteur L avait prit possession de Lunderburg...

Shitagau était en train d'enlever ses très longs bandages pendant que Von Lunderburg examinait son énorme dossier. Ces morceaux de tissu cachaient, en effet, quelque chose. mais étrangement, ce n'était pas ce que le jeune homme croyait... Elle continua de fixer son regard dans le vide, comme si de rien n'était. Lunderburg était peut-être impressionné par tout le contenu. Par contre, elle, ce n'était pas la première fois qu'elle voyait cette scène...

près avoir reposé le tout sur une table, Von recommença à parler. Iinari l'écouta sans trop d'intérêt. Elle avait entendu cette phrase assez souvent. Tout le monde ne parlait d'elle que comme une «chose», un objet qu'on peut s'amuser à briser autant de fois qu'on le désire car elle se réparerait à chaque fois. La jeune femme avait accepté ce poste car, de un, elle n'avait pas trop eu le choix, et de deux, cela ne lui dérangeait pas plus que ça... Ellun lui était tombé dessus au bon moment, pour une fois...

Et maintenant, voilà que le jeune scientifique commençait à la tutoyer. Il n'y avait que deux personnes qu'elle acceptait de ne pas se faire vouvoyer. Aucun d'eux n'était dans la salle en ce moment, donc elle pourrait lui dire sa façon de penser dès que cette vielle personne aurait terminé. En parlant de lui, il sortit une aiguille qui semblait remplie de nitrogel liquide. [Losqu'un humain y touche, il gèle sous le coup.] Il la planta directement dans une de ses veines principales...

* C'est parce qu'il n'a pas encore vu la partie «TOP SECRET»... Là, il ne pourrait même plus bougé, tellement il serait surpris... *

Iinari, le système nerveux faisant bouger ses membres à petite vitesse, commença à grincer des dents. La jeune femme tourna son regard vers Von qui partait déjà vers un microscope. L’entendant de nouveau dire «tu», ses mains se serrèrent et les lanières de cuir grincèrent. Shitagau était provoquée, ses cheveux commençant à devenir d’un blanc argent, et dans ces moment-là, il n’y avait qu’Ellun qui pouvait la calmé. Son visage était toujours le même, mais elle bouillonnait de l’intérieur… Du sang commença à perler sur tout son corps, sortant d’un peu partout, à cause de l’expérimentation… Von ne le remarqua pas, trop occupé et Iinari ne lui répondit toujours pas…

Shitagau vit Lunderburg mettre des gants et des lunettes tout en sifflotant, ce qui voulait dire qu’il allait «jouer» dangereusement avec son ADN. Commençant à devenir fou, à peine eu-t-il déposé une goutte de «Vecteur L» sur l’échantillon que tous les instruments électroniques explosèrent sans avertir, l’envoyant frapper un mur plus loin. Deux alarmes partirent au même moment, car des volutes de fumée avaient empli la pièce, et empêchaient de voir clairement ce qui était à peine à un mètre. Mais, peu de temps après, elle s’arrêta sans prendre garde. On pouvait entendre le rire que le « Vecteur L » émettait dans le corps de Von Lunderburg… Quelques secondes plus tard, deux lames se logèrent très profondément dans le mur, entre croisé sur le cou du scientifique fou. Donc, il ne pouvait ni se lever ni même tourner la tête sans se blesser… Sortant des volutes de fumée, une voix se fit entendre…

- Tu as de la chance d'avoir été trouvé par Ellun...

Maintenant, la fumée était à son avantage. Shitagau, toujours pleine de sang, les cheveux à demi blanc et les yeux noir ébène, avait empoigné ses deux épées. Elle gardait ses mains sur ses gardes étrangement anormales. Si Von faisait un geste, elle n’aurait qu’à appuyer…

- Je te donne la chance de te reprendre une fois encore... Redeviens normal et je te laisserai vif... À moins que tu préfères devenir cobaye de nouveau ?

Pour une fois, depuis longtemps, la jeune femme fit un sourire sadique qui fit apparaître ses longues canines sur ses lèvres et ses yeux semblaient pétillés de joie. Elle semblait déjà en train d’imaginer la scène, le sang de sa victime… mais personne ne pouvait voir ce spectacle d’aussi près qu’elle…

Von underburg, contrôlé par le "Vecteur L", continuait de rire. Un rire de folie pure. Un rire qui n'aspirait pas la confiance.
Le "Vecteur L" avait atteint un stade critique, jamais il ne s'était autant dévellopé dans le corps de Lunderburg, jamais il n'avait duré plus de cinq minutes, et pourtant c'est de qui se passait. Quelque chose de bizarre c'était passé pendant l'explosion.
Von Lunderburg prendra beaucoup de temps avant de comprendre qu'il avait été touché par l'ADN de Shitagau mélangé au "Vecteur L", ce qui avait un côté néfaste sur un simple humain comme Lunderburg.
Soudain, le "Vecteur L" se rendit compte qu'il était coincé par deux lames enfoncées dans le mur, lui bloquant le cou. Cela n'inquiéta guère le "Vecteur L". Ce dernier aperçu une forme troublé dans la fumée et reconnut la voix de SHitagau. Il continua de rire, mouvant ses mains dans tous les sens d'une façon pas rassurante. Shitagau le menacait et cela ne faisait que d'exciter encore plus la folie de Lunderburg qui continuait de rire sans raison.
D'un mouvement vif et simple, il arracha une première lame du mur. Lunderburg n'aurait jamais pu faire ça. Il était bien trop peureux pour oser toucher à une arme blanche. Au contraire, le "Vecteur L" ne craignait rien du tout. Il avait réussi ce coup de par ses nombreux dons qu'il avait et notamment le don d'observation surdévellopé. Effectivement le "Vecteur L" épiait tout ce que faisait Lunderburg et à chaque fois que celui-ci fuyait des bagarres de clan de sa ville natale, le "Vecteur L" en profitait pour enregistrer beaucoup des mouvements. C'est comme cela que le "Vecteur L" apprit à se battre, et il était très doué en la matière.
Lunderburg s'arrêta brusquement de rire mais garda son sourire narquois sur les lèvres. Il se dégagea de l'autre lame qui serrait son cou et se leva, fixant l'ombre dans la fumée qui représentait Shitagau.

- Ellun ne m'a pas trouvé ! Je suis venu ici de mon plein grès ! De plus, ce n'est pas en me menacant que tu arriveras à tes fins ! Je suis le "Vecteur L" et je suis au meilleur de ma forme ! Appel moi Lun ! Cet imbécile de Lunderburg ne sait pas controlé son corps ! Cela fait longtemps que j'ai pris possession de lui et que je me sers de lui comme couverture !

Il s'approcha de Shitagau, remarquant ses deux épées. Lun élargit son sourire.

- Tu n'as pas en face de toi Lunderburg ! Ce petit peureux, scientifique de pacotille ! Je suis bien plus fort que lui. Contrairement à Lunderburg, je sais me défendre et je n'utilise pas que mes petites cellules grises ! Je ne suis pas complètement bête non plus, je sais que me battre contre toi ne me servirai à rien. Tu es plus forte que moi à cause de tes nombreuses années d'expérience. Mais je possède quelque chose qui t'es nuisible ! J'ai analysait ton dossier d'opérations en même temps que Lunderburg et bien qu'il me semblat qu'il manquait pas mal de chose que tu ne souhaitais surement pas dévoilé, je peux conclure à mes observations. Comme tu as pu le voir, ton ADN a explosé devant nous tous. Cela s'est produit par faute de la réaction chimique produite lors du mélange avec le "Vecteur L". Je n'ai mis qu'une petite goutelette de ton ADN dans mon expérience. Et maintenant imagine que je verse quelques gouttes de "Vecteur L" directement sur toi ? D'après mes calculs, et il est rare que je me trompe, quelques gouttes suffiraient pour te faire exploser ainsi qu'une petite partie du pays !

Lun éclata de rire. Ce qui était le plus effrayant, c'est qu'il disait vrai.

- Alors, au lieu de risquer ta vie ainsi que celle de bon nombre de personne, ne souhaites tu pas éviter le combat ?

Lun fixa Shitagau dans les yeux. A présent, il se trouvait juste devant elle. Les yeux pleins de malice. Un sourire barré son visage. Un sourire pas rassurant du tout.

Shitagau entendait toujours le rire anormal du « Vecteur L ». L'ADN de la jeune femme n'avait fait qu'aggraver les choses... et les rendre plus dangereuses. Apparemment, les lames ne faisaient que l'exciter d'avantage. Elle le vit bouger ses bras dans tous les sens, essayant de se libérer. Lorsqu'il réussit, riant toujours d'un rire mélancolique, le « Vecteur L » ne semblait hésiter devant rien. Puis, il se dégagea de l'autre lame, quoique c'était plutôt inutile, et s'arrêta de rire. Il la fixait tout en lui parlant...

- C'est ce que tu crois... Lun...

Lui dit-elle tout en répondant à plusieurs choses à la fois. Normalement, Iinari ne disait jamais le nom de quelqu'un. La jeune femme ne faisait que vouvoyer. L'homme, ou le restant de cet homme, s'approcha très près d'elle, tout en souriant d'avantage. Puis, il recommença à parler, se vantant plus qu'autre chose. Jusqu'à ce qu'il commence à discuter de combat entre eux, de points forts, mais aussi de points faibles. Iinari comprit où Lun voulait en venir; le chantage...

- Des années d'expérience ? Non...

Shitagau s'était mis à sourire de nouveau. Bien sûr que ce que Lun disait était vrai... mais croyait-il vraiment que... Lun éclata de rire à nouveau.

- Pourquoi pas... Pourquoi ne risquerai-je pas de tuer tout ce monde, y compris moi ? Qu'est-ce que j'ai à perdre, Lun ? Rien. J'en ai même le pouvoir...

Lun la fixait maintenant dans les yeux, se trouvant juste devant elle. Son regard semblait rempli de malice et de certitude. Même son sourire n'aurait pas du être rassurant... Pourtant, la jeune femme ne semblait, elle non plus, pas du tout inquiète de la suite des évènements. Shitagau se permit même de lui demander, dans un autre ordre d'idée, en souriant de ses longues canines tranchantes:

- Et toi, Lun, quel est ton but ? Que veux-tu ?

La jeune femme, toujours souriante, tenait ses armes dans ses mains et le regardait très étrangement, même très anormalement. Au contraire, Iinari se mit à rire, elle aussi. Un rire qui n'annonçait rien de bon, sinon pour elle...

Lun continuait de sourire et regardait la jeune femme. Elle ne disait ne pas avoir peur de la mort. Suite à ce que venait de dire Lun, Von Lunderburg aurait perdu ses moyens, mais pas Lun. Lun était un personnage bien différent de celui de Lunderbug.
La remarque de la jeune femme, en réponse à la menace du scientifique, plut à Lun. Il aimait le caractère de la jeune femme qui ne perdait pas son sang froid face à une idée telle que la mort.
Dangeureusement, il sortit une fiole de sa blouse. Une fiole marquée "Vecteur L". Il la secouait de façon saccadait entre les deux personnages. Le bouchon était ouvert. Dirigé par un excès de folie, Lun laissa tomber une goutte du vecteur vers le pied de Shitagau. Etant d'une matière peu commune, et même inconnue, le liquide ne respectait pas les lois de la physique, tombant lentement, très lentement. Elle se dirigeait droit sur le pied de Shitagau. Bien sûr cette dernière pouvait très bien l'esquivait, très facilement. Mais Lun laissa la goutte tracer son chemin, lentement.

- Mon but ? Je ne sais pas. Je suis né par la faute de Lunderburg. Mais je ne sais quel est mon but dans la vie. Et n'en n'ayant pas, je laisse Lunderburg diriger son avenir comme il le souhait, refaisant surface quand cela me plait. Peut-être est-ce le pouvoir qui m'attire tant... Peut-être.

Tout en parlant, une lueur de folie brillait dans ses yeux. Une lueur qui était présente depuis un moment mais qu'il s'intensifia quand il parla de pouvoir. Lun sourit malicieusement.

Iinari, ou du moins ce qu'il en restait, n'avait pas rit trop longtemps, gardant son sourire anormal, car ce n'était pas dans ses habitudes. Lun ne semblait pas avoir perdu ses moyens devant ce que la jeune femme lui avait dit, ce qui aurait été, de toutes façons, une chose plutôt ennuyante pour elle...

Shitagau remarqua que Lun semblait apprécier qu'elle ne se rabaisse pas sous le poid de ses menaces. Qu'elle regarde la mort, droit dans les yeux... Son caractère, son sang froid... Sans avertissement, Lun sortit de sa poche un autre échantillion de «Vecteur L». Le jeune homme la secouait dans tous les sens, semblant vérifier les réflexes... Et de plus, le bouchon était ouvert. Une goutte «tomba», si l'on peut appeler ça tomber, près du pied de la jeune femme mais quand même assez loin, fesant son chemin...

- Le pouvoir ? Mais il n'y a aucun pouvoir dans cette pièce...

Shitagau regardait Lun droit dans les yeux, se moquant du liquide en mouvement. Elle était curieuse de savoir de quel genre de «pouvoir» le scientifique voulait parler. Parce qu'il y en avait assez pour se demander si il ne voulait pas se payer sa tête... Au fond, elle était contente d'avoir un peu d'action. Mais ce n'était jamais acceptable pour elle de se battre sans connaître quelque chose à propos de son adversaire...

Comprenant le manège du «Vecteur L», Iinari resta sur ses gardes. La jeune femme observa le liquide, quelques temps. Puis, sans avertir, elle bougea son pied, de quelques sentimètres, vers la droite. La goutte ne se fit pas prier et se dirigea vers la gauche [qui est la droite d'Iinari]. La jeune femme ne put s'empêcher de sourire encore un peu. Ce produit ressemblait vraiment à un radar... Comme dans le passé...

Lun soutenait le regard de Shitagau. Cette jeune femme lui plaisait vraiment beaucoup de par son caractère et son attitude. Il l'écouta et vit qu'elle essaya d'éviter la goutte de Vecteur L qui suivit son pied. Lun sourit.

- Comme je te l'ai dit, je ne suis pas sûr de mon but et je me laisse guider par Lunderburg. Lui aime les sciences et est venu ici. Je n'ai pu que le suivre, n'ayant rien d'autre à faire !

Lun élargit son sourire, fixant toujours Shitagu qui se mettait en garde. De son sourire, on pouvait apercevoir des dents moyennement pointues à cause de la longue durée dont Lun profitait pour rester à l'air libre.
Lun ne voulait pas que Lunderburg meurt maintenant, il était une enveloppe corporelle très utile à Lun et il ne voulait pas le détruire, de plus, voyant que la goutte était suffisament près de Shitagau, Lun se baissa et l'attrapa de la main. Un petit frisson lui parcourut la peau, ce qui n'était pas habituel. C'est à ce moment que Lunderburg, à l'intérieur de Lu, comprit qu'il possédait maintenant de l'ADN de Shitagau en lui. Cette ADn aurait dû le faire exploser aussi, mais il n'y avait pas assez d'ADN de Shitagau en lui pour le pourcentage d'ADN de Ludnerburg. Cette nouvelle percuta l'esprit de Lun aussi et ce dernier rigola, se léchant le doigt ayant acceuili la goutte de Vecteur L. Cela attisa encore plus la folie de Lun. Il se releva et observa Shitagau, un sourire toujours sur les lèvres.
Il s'avanca vers le jeune femme et passa derrière elle. Il lui attrapa les épaules de ses deux mains et posa son menton sur son éaule gauche. Il savait que Shitagau était armé et savait très bien se défendre. De plus, il aurait pu le tuer aisément, mais Lun possédait toujours son Vecteur L et si Shitagau le tuait, il était prêt à lui rendre la pareille.
Portant sa bouche proche de l'oreille gauche de Shitagau, il lui murmura :

- Avec cette explosion, je contiens désormais un peu de ton ADN. Il n'y en a pas beacoup, mais il y en a quand même. Tu ne sais peut-être pas ce que ça veut dire, mais, moi, je le sais...

Il rigola sadiquement mais doucement. Il observa le profil du visage de Shitagau, ayant toujours sa tête posée sur son épaule.

Shitagau, toujours rictus au coin des lèvres, observait la goute et Lun, quand celui-ci soutenu son regard. Il semblait penser à plusieurs choses, mais la jeune femme ne s'en inquiéta pas. Puis, le scientifique sourit.

- ... Que me veux-tu, alors ? ... Tu dois au moins savoir cela...

Iinari avait posé cette question (avec aucune idée derrière la tête) lorsque l'homme, la regardant toujours, lui sourit de ses dents un peu plus longues que la moyenne. Mais le lien se rompu lorsque Lun se pencha pour ramasser le «Vecteur L» qui était à 10 centimètres à peine de son pied. Bien sûr, il ne voulait pas mourir tout de suite... La jeune femme vit qu'il frissonna, elle y avait déjà pensé, mais n'avait pas besoin d'en dire d'avantage. Lun n'était plus tout à fait Lun; il y avait une variation dans son système primaire. Le jeune homme se mit à rire tout en se léchant le bout du doigt, réveillant encore plus sa folie...

La jeune femme le fixait toujours de ses pupilles presque totalement noires. L'homme se leva de nouveau et la regarda lui aussi, sourire aux lèvres. Lun s'avança vers Shitagau, mais celle-ci ne bougea pas. Lorsque le jeune homme arriva derrière elle, il lui agrippa les épaules pour poser son menton sur celle de gauche. Tous deux savait que si l'un attaquait l'autre en ferait autant. Et, Lun lui chuchota à l'oreille des paroles qui n'eurent aucun effet, autant sur son visage neutre que dans sa tête.

- Je suis supposée y comprendre quelque chose...

Ce n'était pas une question. C'était plutôt une remarque qu'elle fit tout en ajoutant un sourire sadique à la fin de sa phrase. Iinari l'entendit rire doucement à son oreille. Puis, il observa son profil gauche qui était plutôt désolant car il y avait une énorme cicatrice qui partait de son sourcil pour finir dans le bas de sa joue, toujours le menton posé sur son épaule. Iinari leva une de ses épées vers son cou. La jeune femme ne voulait pas l'attaquer, c'était seulement que si il y aurait pensé, Lun aurait pu voir son décolleter et qu'elle ne souhaitait pas qu'il s'éternise sur son épaule...

Lun sourit d'avantage. Il continua d'observer Shitagau, remarquant la grande cicatrice sur son visage. Une grande ballafre qui défigurait Shitagau, mais cela ne géna pas du tout Lun dans ses observations.
Il remarqua alors qu'elle avait levé son épée jusqu'à son cou. Il élargit encore son sourire et réfléchit à la réponse qu'il allait lui donner à la question qu'elle lui avait posé plus tôt.

- A vrai dire... Je ne sais pas non plus ce que je te veux... Peut-être que le fait de te savoir si extraordinaire, si différente des autres personnes m'a plu et que j'ai voulu en savoir plus sur toi...

Il sourit, un bruit rauque s'élevant de sa gorge et se perdant dans les oreilles de Shitagau. Un bruit rauque qui représentait un rire.
Lun passa une main dans les cheveux de Shitagau et s'éloigna d'elle, non pas sur la menace de son épée mais car il voulait se dégourdir un peu. Il marcha un petit moment dans la salle, passant sous les différents dispositifs contre le feu qui surplombait le plafond, arrosant la salle. Là où il était avant avec Shitagau, ils avait été à l'abri de ces dispositifs, mais là où il marchait maintenant, il recevait l'eau et fut rapidement trempé. Sa blouse déchirait par l'explosion, il l'enleva. Il ne lui restait plus que sa veste qui n'était pas fermé, montrant son trose nu, ainsi que l'image du Veceur L. L'eau ruisselait sur son corps. De l'eau froide qui le fit frissoner. Lun sourit.

- Je ne te veux aucun mal Shitagau ! Bien au contraire ! Je t'apprécie beaucoup ! Mais tu es bien trop sur tes gardes constamment. Mais je pense que c'est cela qui fait ton charme.

Lun se retourna pour voir Shitagau. La fumée était presque complètement partie, ne laissant qu'un grand nuage clair au plafond.

Shitagau sentait le regard de Lun sur elle, ou plutôt sur son visage, se promenant de haut en bas, suivant sa cicatrice. Du coin de l'oeil, la jeune femme le vit sourire. Elle remarqua aussi que le scientifique semblait en observation et que cette longue ligne ne le gènait pas. Semblant rire de plus en plus, le jeune homme lui expliqua son point de vue, toujours aussi vaguement...

- Extraordinaire... mmm... Mais en sais-tu assez...

Iinari n'avait toujours pas changé de ton, comme à ses habitudes. Pourtant, on ne saurait dire comment, mais il semblait différente en un certain point... Lun émit un bruit qui devait être un rire. Puis, il passa la main dans ses cheveux et Shitagau ne put s'empêcher d'avoir de discrets frissons. Elle n'avait pas été habitué au touché humain, seulement à ceux des scientifiques. Même Ellun ne la touchait presque jamais ! Lun finit par partir, marchant par ici et par là. Il finit par être tout mouillé par les gicleurs d'incendie encore allumé. Remarquant sa blouse déchirée, il l'enleva, ne gardant que sa veste encore ouverte. On pouvait y voir son torse, assez musclé pour un scientifique, et le reste du «Vecteur L». L'eau ruisselait sur son corps de partout. L'eau semblait assez froide car Lun frissona et sourit, tout en lui parlant...

- Je n'ai jamais dit le contraire, Lun...

Puis, elle ajouta, sans réel intension...

- Mais c'est mon travail, Lun...

La jeune femme commença à ranger l'une de ses épées dans son fourreau quand le scientifique se retourna pour la regarder encore trempé. Iinari leva la tête pour observer le plafond. Des goutellettes perlaient, mais il n'y avait plus de fumée, ou presque. Un simple petit nuage persistait encore... Les cheveux de Shitagau commencèrent à redevenir normaux, du moins, comme à l'habitude. Elle rabaissa son regard et rattacha ses cheveux et les pensements sur ses bras... Mais ses yeux restèrent, encore un moment, noirs...

Lun sourit, voyant que Shitagau retrouvait une allure "normale", en commençant par ses cheveux. Il se dit qu'il avait peut-être réussi à remonter dans son estime et qu'elle lui faisait peut-être un peu plus confiance, ce qu'il espérait en tout cas, car Shitagau pouvait devenir une alliée et même une amie très importante.

- Je sais que c'est ton travail et je te respecte beaucoup pour cela. Mais tu peux parfois t'accorder des moments de repos ! Je suis sûr que le maître des lieux n'y verrait aucun inconvénient !!

Lun élargit son sourire, mais ne bougea pas pour autant, restant sous un des dispositif prévu pour les incendies. Soudain, celui-ci s'arrêta, laissant Lun, trempé, au milieu d'une petite flaque qui s'écoulait lentement vers de petits trous creusés dans les coins de la pièce et dans le milieu de la pièce.
Lun avait les cheveux qui lui retombaient sur les épaules d'une couleur verte un peu plus foncé qu'à l'ordinaire, du fait qu'ils soient mouillés. Les yeux de Lun brillaient toujours de l'éclat de folie provoquée par le Vecteur L.
Le scientifique désormais fou, s'approcha lentement de Shitagau, mais garda des distances de sécurité pour ne pas qu'elle se remète sur ses gardes.

- Je sais que tu me diras certainement le contraire et que tes capacités physiques supérieures à celles d'un humain normal sont très aptes à résister à ce genre de faiblesse, mais tu dois sans doute ressentir un peu de fatigue ou de lassitude de temps en temps, non ? Sauf lorsque des évènements comme celui-ci se produisent.

Lun souriait. Tout en complimentant Shitagau, il lui posait une question qui avait déjà sa réponse, ou du moins, à ce que pensait Lun.
Le scientifique tira une chaise mouillée et s'assit dessus, laissant toujours son regard orienté vers Shitagau. Il s'assit à l'envers de la chaise, posant ses coudes sur le dossier de la chaise et posant son menton dans ses mains.

Iinari sentait encore la main de Lun dans ses cheveux. Ils auraient pu être un ADN parfait pour le scientifique, qui aurait pu en dérober en y passant sa main, mais, dommage pour lui, les cheveux de la jeune femme devenait inutilisable dès qu'ils ne touchaient plus sa tête...

L'homme sembla sourire lorsqu'il la vit redenir plus normale. Le scientifique avait l'air pensif, comme à son habitude. Lun lui dit qu'elle devrait prendre congé de temps en temps et qu'il la respectait.

- Repos ? Pourquoi devrai-je le faire ? Ellun a besoin de moi... Et je ne vis que pour ça.

Shitagau avait dit la dernière phrase comme si le monde entier l'aurait su. Elle ne vivait que pour ça. Elle n'était que la marionnette que l'on voulait bien. Du moins, que quelqu'un voulait. Et si elle pouvait lui être utilile, tant mieux ! Elle ajouta, pour répondre à sa dernière phrase: [le maître... n'y verrait aucun inconvénient...]

- Tu ne le connais pas...

La jeune femme tenait toujours son autre épée. Du blanc/argent de sa chevelure, ne restait à peine que le bas de sa queue de cheval. Lun semblait toujours sourire, tandis qu'Iinari, elle, avait repris son expression neutre. L'eau tombait encore, mais elle finit par s'arrêter. Le scientifique était trempé jusqu'aux os. Ses cheveux, beaucoup plus foncé, pendaient lamentablement sur ses épaules... Et Lun lui parla de nouveau, tout en gardant ses distances.

- Pourquoi te dirai-je le contraire ? Tu veux savoir la vérité ? Si je dors, je ne dors que quelques heures. Et puisque les journées sont plutôt longue, il faut bien s'occuper...

Shitagau remarqua finalement, que les effets du nitro gel liquide avait disparu. Par contre, le sang y était toujours. La jeune femme prit le morceau de tissu à sa taille et essaya d'enlever le plus de sang possible. Bien sûr, elle ne pu attaidre les restants dans son coup et dans son visage, car elle ne les voyait pas. Pendant ce temps, Lun s'était pris un chaise de nouveau. Au même moment, le reste de la brume disparu. La salle était maintenant, complètement vide. Le vieux laborantin avait disparu de leur vue...

Mais si on observait plus attentivement, le vieille homme n'était jamais partit. Il était effondré par terre, une flaque de sang à côté de lui. Si on y regardait encore plus minutieusement, il avait été égorgé et coupé... Iinari ne l'avait même pas remarqué, lorsqu'elle alla reprendre son dossier...

Lun observa Shitagau en souriant. Comme il l'avait prévu, elle répondait à ses arguments. Elle était vraiment têtu et cela faisait sourire Lun.
Il ne rajouta rien pendant un moment, la laissant s'occuper d'elle. Il se rendait seulement compte que Shitagau était recouverte de sang. Il se regarda lui même et vit qu'il avait quelque taches sur lui aussi lorsqu'il s'était appuyé sur elle tout à l'heure. Cela n'empêchait pas qu'il souriait. Elle avait toujours une de ses épées en main et voyant qu'elle avait oublié quelques coins sur son visage et son coup, il se leva de la chaise et s'approcha d'elle.

- Tu m'excuseras, mais tu as oublié quelques coins et je ne pense pas que tu aimes te présenter recouvertes de sang...

Il sourit et lui prit le tissu des mains, essuyant délicatement les différentes taches de sang qui étaient restées. Il souriait parce qu'il savait qu'elle allait encore le contredire, en tout cas, il le pensait.
Quand il essuya la dernière tache, il remarqua le scientifique qui s'était occupé de Shitagau allongé au sol, beignant dans son sang, le coup ouvert. Un sourire diabolique se dessina sur son visage.

- Il est clair que tu ne l'aimais pas celui-la !

Lun éclata de rire et s'approcha du défunt scientifique. Son sourire barrant toujours son visage. Mais au lieu de le pleurer ou de trembler de peur après un acte pareil comme l'aurait fait Lunderburg, il ouvrit les différentes poches de la blouse du scientifique et fouilla un quelconque objet de valeur ou un porte-feuille. Mais ne trouva rien. il se releva alors et l'observa.

- Bon ! Eh ben, tu devais pas être riche toi !

Il sourit et rejoignit à nouveau Shitagau. Il ne rajouta pas un mot, attendant de savoir ce qu'allait lui dire Shitagau.

Shitagau avait essuyé du mieux qu'elle pouvait, ce sang qui lui collait la peau un peu partout. Mais c'était bien normal qu'il en reste un peu. Cela fit même sourire Lun sur sa chaise. Pendant que la jeune femme rangea son autre épée, Lun s'approcha d'elle tout en lui parlant. Le jeune homme prit la peine de lui prendre le tissu des mains et d'enlever délicatement les restes de sang de son coup et de son visage. Iinari ne l'en empêcha pas car, au contraire, cela lui rendait service. Elle n'était peut-être pas habituée qu'on porte attention à elle, mais elle fit de son mieux pour le pas le montrer... Puis, tout en reprenant le tissu, elle lui dit :

- ... Merci.

Lorsqu'un sourire diabolique se dessina sur le visage du scientifique, Shitagau comprit qu'il regardait le vieillard par terre. Les cheveux de la jeune femme redevinrent finalement normaux après tout ce temps. Elle lui répondit, sans le contredire cette fois.

- Oui, ...mais il n'a pas fait son travail correctement...

La jeune femme le regarda s'approcher du mort. Lun semblait chercher quelque chose dans la veste de l'homme. Le scientifique ne trouva rien et semblait un peu déçu. L'homme se rapprocha encore une fois d'elle... Iinari le regarda de son regard vert émeraude. Étrangement, cet homme ressemblait un peu à Lunderburg. Ils n'avaient pas beaucoup en commun mais c'était assez pour le remarquer...

- Je crois qu'il n'est plus bon à rien...

Iinari soupira silencieusement, comme à son habitude. Elle ne disait que très rarement des commentaires personnels. Mais, avec Lun, c'était différent, il était le deuxième survivant d'une longue lignée de carnage... La jeune femme ajouta à l'intention de Lun :

- C'est dommage qu'il y est une mauvaise réaction du «Vecteur L» sur moi... Lunderburg, lui, aurait pu m'utiliser correctement...

Shitagau partit s'asseoir sur une chaise sèche, mais elle prit soin de ne pas prendre celle du jeune scientifique. Elle regarda dans le vide pendant un moment puis, prit la même pose que Lun lorsqu'il s'était assis quelques temps plus tôt... La tête sur les bras et les bras sur le dos de la chaise. La jeune femme ne s'en rendit même pas compte, toujours ailleurs... Iinari lui dit sur un ton pensif, mais presque normal :

- Il vaudrait mieux pour ta sécurité, que je ne te croises plus.

Ce n'était pas une menace, seulement une constatation. Iinari se gratta le bras discrètement tout en se disant qu'Ellun ne tarderait pas par savoir cet incident... Trois en à peine une semaine, là, elle battait vraiment un record ! Une chance pour elle qu'elle était l'une des favorites d'Ellun. Mais, pour elle, ce n'était pas de la chance, ce n'était rien. La jeune femme s'en fichait complètement. Si elle devait mourir, tant mieux... Et si elle devrait vivre, tant pis...